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Temmar à propos des privatisations en Algérie
samedi 15 octobre 2005, par
L’exposé de Temmar sur les opportunités d’investissement en Algérie a semble-t-il séduit le patronat français qui se dit intéressé par la reprise de certaines entreprises que le gouvernement algérien juge privatisables.
Le ministre de la Participation et de la Promotion de l’investissement, M. Temmar qui conduisait la délégation algérienne à la rencontre du patronat français à Paris, était accompagné de 15 présidents de SGP qui ont présenté chacun 4 à 5 entreprises. La rencontre était organisée autour d’ateliers sectoriels au cours desquels étaient exposées les données des sociétés privatisables. Le climat des affaires n’était pas au cœur du “conclave”.
La rencontre était beaucoup plus centrée sur le mode opératoire des privatisations en Algérie (la démarche, qui décide ?), objet des interrogations des opérateurs français. Ces derniers ont exprimé un vif intérêt pour les transferts de propriété en Algérie. En particulier, les secteurs de l’agroalimentaire, des télécommunications, des services, des matériaux de construction sont ciblés.
France Telecom, BNP Paribas et Lafarge s’intéressent aux privatisations
De façon plus précise, France Telecom s’intéresse à l’ouverture du capital d’Algérie Telecom, Société Générale et BNP Paribas à celle des banques CPA, BNA et BDL, Lafarge à celle des cimenteries. Une autre source sûre nous a indiqué que des opérateurs se sont félicités que l’Algérie réunisse aujourd’hui un plus large consensus sur les privatisations. La démarche actuelle en matière de transfert de propriété, semble “tenir la route”. Elle paraît plus convaincante.
Le ministre de la Participation a évoqué le mécanisme de conversion de dette en investissements, comme moyen de financement de la reprise des entreprises algériennes.
Cet instrument a également suscité un vif intérêt de la part d’opérateurs français.
Synthèse de Souad
D’après Liberté