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The Wall Street Journal fait l’éloge de Sonatrach

dimanche 27 mars 2005, par Stanislas

La bible des économistes et de la Bourse US a, récemment, publié un article vantant les efforts de Sonatrach « en matière de lutte contre la pollution et de protection de l’environnement ».

L’article publié en « une » du Wall Street Journal porte sur le projet de réinjection des gaz torchés sous 1.500 m dans le périmètre de In Salah. Il s’agit, selon le WSJ, d’un projet de réduction d’un million de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) dont le coût est de 100 millions de dollars qui sera réalisé par Sonatrach et British Petroleum. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’application du protocole de Kyoto relatif à la réduction des émissions des gaz à effet de serre qui est entré en vigueur le 16 février dernier et qui a été ratifié par l’Algérie en avril 2004 (décret présidentiel n°04-144 du 28 avril 2004). La réduction des gaz à effet de serre dépend du potentiel de réduction de la consommation énergétique en Algérie. Selon des prévisions récentes, l’Algérie compte réduire sa consommation énergétique de 4,95 millions de tonnes équivalent pétrole (MTEP) d’ici 2010 et d’étendre à 14,63 MTEP à l’horizon 2020. Cette réduction s’accompagne inévitablement par une orientation vers des sources énergétiques moins polluantes (notamment dans le secteur des transports) mais également par la rationalisation de la consommation (dans le secteur de l’industrie).

La réduction des gaz torchés est considérée comme un « objectif permanent » à Sonatrach. Le processus de réduction a commencé dès les années 70 en Algérie. Ce programme a permis de ramener le taux de torchage de 80% à cette époque à 11% en 2003, et l’on prévoit même de réduire à 7% d’ici 2007. Pour arriver à ce niveau, Sonatrach a alloué un montant de 220 millions de dollars pour la période 2003-2007. Il s’agit de réinjecter les gaz torchés dans les champs pétroliers « pour améliorer la récupération du brut », dans les champs de gaz humide « pour maximiser la récupération des liquides », de « l’utilisation des gaz associés comme gaz combustible » et de la « construction d’un réseau de transport pour collecter le gaz ».

M.M www.quotidien-oran.com