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UBIFRANCE soutient les réformes en Algérie

mardi 20 juin 2006, par Rédaction

Les réformes financières et économiques en Algérie et leurs conséquences sur la relance de l’investissement dans le marché algérien, seront au menu d’une rencontre
qu’organisera l’agence française pour le développement des entreprises (UBIFrance), prévue le 30 juin à Paris.

UBIFRANCE soutient les réformes en Algérie.

Le président de la Chambre du commerce française en Algérie (Cfcia), Michel Caffarelli, et Pierre Mourlevat, conseiller du commerce extérieur de la France qui prendront part à ce rendez-vous, animeront les débats au sujet du climat des affaires en Algérie, Ubi France qui voit d’un bon oeil les progrès économiques algériens, a indiqué que la tenue de cette rencontre va dans le sens de montrer aux investisseurs français, les exploits réalisés par les politiques de réformes financières, appliquées en Algérie et qui ont abouti, depuis 2002, à un taux de croissance de 5%.

Il est à rappeler que cette initiative prise par Ubi France intervient dans le cadre d’une série dedémarches entreprises par les différents organismes économiques de l’Hexagone dans le but de redynamiser le rôle des investisseurs français dans notre pays. A commencer par la visite du Medef (Mouvement des entreprises de France), venu en Algérie le mois de mai dernier avec une délégation composée de 70 chefs d’entreprises, conduits par Mme Laurence Parisot. La délégation avait pour mission le renforcement de la présence française sur le marché algérien.

Puis vient la décision de la Coface (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur), de réduire le risque d’investissement en Algérie, passée dans le classement risque pays de cet organisme assureur-crédits, de la notation « B surveillance positive » à la notation A4. Un reclassement dicté, selon la Coface, par la stabilité politique, la croissance du secteur privé ainsi que par l’importance de l’assiette financière dont dispose le pays. Les lacunes dont souffre le système bancaire national, constituent l’alibi des investisseurs qui réclament plus de réformes malgré la présence de plusieurs banques françaises à l’instar de Paribas et de Société Générale.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après l’Expression