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Un institut pour la bonne gouvernance en Algérie

mercredi 20 octobre 2010, par Rédaction

Un institut pour la bonne gouvernance d’entreprise sera lancé en Algérie avant la fin de l’année pour aider les entreprises algériennes.

Un institut pour la bonne gouvernance en Algérie.

Lancé officiellement hier, l’Institut algérien de gouvernance de l’entreprise « Hawkama El Djazaïr » sera opérationnel en Algérie au plus tard le mois de décembre prochain. C’est ce qu’ont indiqué les initiateurs de ce projet. Une occasion pour les opérateurs économiques d’exprimer leurs inquiétudes face à un environnement professionnel instable. « Nous avons besoin d’une stabilité économique et savoir comment nous allons travailler d’ici cinq à dix ans », ont souligné hier les chefs d’entreprise, en marge du lancement de l’Institut algérien de la gouvernance d’entreprise, en faisant référence aux modifications constantes apportées aux outils législatifs. Ces réformes fréquentes, estiment-ils, nuisent à la croissance de l’environnement économique.

Catégorique, M. Slim Othmani, président de l’entreprise Rouiba, dira : « Aujourd’hui, une entreprise ne peut pas fonctionner normalement en Algérie. » Il justifie ses propos en précisant que « pour qu’une entreprise fonctionne dans un environnement économique, elle utilise les outils législatifs qui sont à sa portée mais tels qu’ils sont actuellement mis en œuvre, ils sont pour certains obsolètes et pour d’autres inadaptés à la construction d’une économie compétitive et performante ». Selon ce dernier, il y a absence d’échange et de dialogue entre les pouvoirs publics et les entreprises, ce qui ne permet pas d’apporter des ajustements aux instruments législatifs à même de garantir à l’entreprise de fonctionner normalement. Et de poursuivre : « Les lois de finances de 2009 et 2010 sont un véritable frein en pratique de gouvernance en Algérie. Elles ne se justifient ni par la situation financière de l’Algérie ni par les objectifs fixés par le gouvernement en termes de croissance pour l’économique algérienne. Du moins sur leurs parties répressives à l’encontre de l’entreprise. »

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Soir d’Algérie