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Un plan pour l’emploi des jeunes en Algérie

samedi 19 avril 2008, par Kahina

Le gouvernement se dit engagé à soutenir l’emploi des jeunes en Algérie avec le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle.

Emploi des jeunes en Algérie.

Avec le projet de décret exécutif relatif au dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DIAP), adopté en Conseil du gouvernement le début du mois en cours, l’Etat vise à hausser le taux d’insertion des jeunes de moins de 35 ans dans le monde du travail à 33 % au lieu de 12 % actuellement. Les principales dispositions du projet de décret exécutif auront un impact certain sur le taux d’insertion professionnelle des jeunes chômeurs en Algérie. Le projet de décret exécutif vise à « encourager toutes les formes d’actions et de mesures tendant à promouvoir l’emploi » des jeunes de moins de 35 ans qui constituent 85 % des chômeurs en Algérie. Le nouveau décret ouvre les portes du monde du travail à tous les jeunes sans discrimination à commencer par les diplômés des universités, les détenteurs de diplômes de la formation professionnelle... en arrivant aux jeunes sans formation ni qualification.

La première catégorie devra bénéficier de Contrat d’insertion des diplômés (CID) d’une durée de trois années avec une contribution mensuelle de l’Etat allant jusqu’à 12.300 dinars pour un jeune universitaire durant la première année. Cette contribution mensuelle baissera progressivement à 10.000 dinars durant la deuxième année puis à 7.800 dinars durant la troisième année. Pour les techniciens supérieurs, la contribution mensuelle sera de 10.200 dinars durant la première année, 8.200 dinars pour la deuxième année et 6.100 pour la troisième année. La deuxième catégorie de bénéficiaires, constituée des jeunes sortant de l’enseignement secondaire ou des centres de formation professionnelle, aura droit à des contrats d’insertion professionnelle (CIP) d’une durée de deux années avec des contributions mensuelles de 8.000 dinars pour la 1ère année et 6.000 dinars pour la 2ème année. La dernière catégorie des jeunes chômeurs sans formation ni qualification en Algérie aura droit à des contrats de formation et d’insertion (CFI) d’une durée d’une année avec une contribution mensuelle de 6.000 dinars. Outre ces aides en espèces, l’Etat prend en charge les frais de couverture sociale des jeunes chômeurs et couvre également l’ensemble des frais de n’importe quelle session de formation au profit du détenteur du contrat d’insertion.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran