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Une croissance de 6 % au Maroc contre 5 % en Algérie

dimanche 4 juin 2006, par Ahlem

Selon le FMI, le Maroc devrait enregistrer en 2006 une croissance économique de 6% alors qu’elle ne serait que de 5% pour l’Algérie.

Une croissance de 6 % au Maroc contre 5 % en Algérie

Le taux de croissance économique au Maroc devrait atteindre 6 % en 2006, selon des prévisions de la Banque mondiale et 7,1 %, selon le Centre marocain de conjoncture (CMC privé) qui précise que cette croissance prévue est possible, notamment grâce à une très bonne saison agricole. Bien que la nouvelle dynamique de croissance fasse apparaître une participation significative de l’ensemble des activités (l’investissement, le commerce, les télécoms et les échanges extérieurs), l’agriculture prévaut toujours avec une valeur ajoutée agricole qui afficherait une progression estimée à 26,6 %, selon le CMC.

L’immobilier, la construction et les travaux publics devraient conserver le même rythme que lors des dernières années, grâce à la mise en œuvre de projets d’infrastructures sociales de base, note la même source. Si le Maroc parvient à hisser sa croissance à plus de 6 % grâce au secteur agricole qui représente 13 % du PIB et à une diversification de son économie, la croissance de l’Algérie, tirée essentiellement des hydrocarbures, arrive à peine à franchir le cap des 5 %.

L’économie nationale qui dépend presque totalement des hydrocarbures, qui représentent 45 % du PIB, réduit l’Algérie à un pays de plus en plus monoexportateur. En effet, les recettes d’hydrocarbures ont généré à l’Algérie 46 milliards de dollars en 2005, alors que ses exportations hors hydrocarbures n’excèdent pas un milliard. « Trois secteurs profitent conjoncturellement de la croissance pétrolière », note l’économiste algérien, Smaïl Goumeziane dans une déclaration à la presse nationale : le secteur des hydrocarbures qui voit sa croissance exploser à 39 %, et qui draine l’essentiel des flux des investissements ; en deuxième position, les secteurs des travaux publics, du logement et des transports engagés dans un vaste programme de développement infrastructurel et enfin le secteur agricole.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant