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Une stratégie industrielle pour l’Algérie

jeudi 10 août 2006, par Rédaction

L’élaboration d’une stratégie industrielle pour l’Algérie a été confié aux deux experts algériens Lyassine et Mekidèche (vice-président au Cnes), par le ministère de la Participation.

Une stratégie industrielle pour l’Algérie.

Il s’agit, grâce à cette étude, d’avoir une plus grande visibilité et d’être au rendez-vous de l’efficacité et de la diversification de l’économie. Précisément, l’étude identifie les secteurs où l’Algérie présente des avantages comparatifs face à la concurrence. Ces branches seront soutenues par l’État en vue de les rendre plus compétitives. Cette stratégie industrielle a pour objectif l’intégration au marché régional et mondial comme élément central en matière de choix stratégique et qui serait axée sur la promotion des produits primaires et ceux à forte valeur ajoutée, la sauvegarde des capacités nationales de substitution à l’importation.

Les branches ciblées concernent toutes les branches technologiques : industrie mécanique, électronique et sidérurgie,chimie et pharmacie, biens d’équipement et véhicules industriels, agroalimentaire, lit-on dans le rapport de conjoncture du Cnes. Ce dernier observe que les approches du secteur sur le contenu de la stratégie industrielle perpétuent un esprit développementiste. L’État redevient dans cette logique un promoteur et un accompagnateur d’industries couvrant un ensemble de filières technologiques dont le redressement serait relativement coûteux pour l’Algérie.

Ainsi, après plusieurs années d’hésitation et après avoir longtemps navigué à vue, l’État entend se doter d’une stratégie industrielle. La sauvegarde d’un tissu industriel viable aura un coût. Les pouvoirs publics disposent de ressources financières suffisantes pour mettre à niveau ces branches. Des entreprises comme la SNVI, Saidal, l’Enie et la CMA, bénéficieront de l’appui des pouvoirs publics pour être compétitives. Il va de soi que le partenariat avec des firmes étrangères sera aussi privilégié pour ces grandes entreprises. Mais, il s’agit, encore une fois, de savoir si cet argent sera utilisé à bon escient et aura véritablement contribué à l’émergence en Algérie de grands industriels susceptibles d’affronter la concurrence internationale.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après Liberté