Accueil > ECONOMIE > Vers la fin de la crise du lait en Algérie ?
Vers la fin de la crise du lait en Algérie ?
dimanche 8 avril 2007, par
Les producteurs privés de lait en Algérie ont décidé de reprendre la production de lait après avoir reçu des garanties de la part du gouvernement.
Les producteurs de lait adhérents de la Cipa (Confédération des industriels et producteurs algériens) décident de reprendre la production du sachet de lait en Algérie afin de mettre un terme à la crise actuelle. Cette reprise se fera, selon un communiqué émanant de cette organisation, malgré toutes les pertes financières qui en découlent. Toutefois, les industriels attendent que les pouvoirs publics fixent les échéances pour “ouvrir le dialogue et la concertation avec le ministère du Commerce dans le but d’arrêter un mode de gestion collégiale de la filière lait”, lit-on dans le même communiqué.
Ils demandent aussi la mise en place des mécanismes de sortie de crise. Les producteurs de lait souhaitent également que les modalités d’application de la distribution et la répartition des subventions soient fixées au préalable. Les 78 propriétaires de laiteries en Algérie affiliés à la Cipa, rappelle-t-on, ont mis à l’arrêt leur ligne de mise en sachet de lait pasteurisé administré à cause de la flambée des prix de la tonne de poudre de lait sur le marché international. Ces opérateurs produisent, selon eux, 3 millions de litres/jour qui nécessitent 330 tonnes de poudre de lait/jour.
Leurs besoins en cette matière première est de l’ordre de 10 000 tonnes/mois, soit 120 000 tonnes/an. Ils emploient quelque 6 000 personnes directement et 18 000 indirectement. Le président de la Cipa a, pour sa part, relevé récemment le manque de précision dans les récentes décisions prises par le gouvernement, à savoir l’enveloppe de 6 milliards de DA dégagée pour l’importation par l’Algérie de la poudre de lait et le montant de 10 milliards de DA débloqué sous forme de subvention à l’Office national interprofessionnel du lait (Onil), dans le cadre de la loi des finances complémentaire pour 2007. La création de l’Onil avec une double fonction de régulation, soit par l’approvisionnement physique, soit à travers la compensation-subvention monétaire.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté