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Vers un accord de libre-échange entre l’Algérie et la Turquie

mercredi 14 janvier 2009, par Rédaction

L’Algérie et la Turquie ambitionnent de renforcer leurs relations économiques par la signature d’un accord de libre-échange.

L’Algérie et la Turquie coopèrent.

Neuvième partenaire commercial de l’Algérie, la Turquie souhaite accélérer ses négociations avec le gouvernement algérien sur la signature de l’accord de libre-échange. « Les discutions seront relancées lors de la visite à Alger du président turc, Abdullah Gül, en mai 2009, et même avant lors de la tournée d’une délégation turque en Algérie en mars », a annoncé hier le président du Conseil d’affaires algéro-turc, M. Emre Aykar, à l’occasion de la 11e session de ce Conseil tenue au siège de l’Agence algérienne de promotion des exportations (Algex). « La conclusion de l’accord de libre-échange algéro-turc est un élément vital pour accélérer le volume du commerce entre les deux parties que nous souhaitons élever à 10 milliards de dollars d’ici à 2012 », a-t-il affirmé. Le président de la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie, M. Brahim Bendjaber, a affirmé pour sa part que l’Algérie pourrait devenir une base pour les exportations des produits turcs sous-traités ou fabriqués en Algérie vers la région arabe et africaine surtout après la signature de l’accord de libre-échange avec les pays arabes et prochainement avec les Etats d’Afrique de l’Ouest.

Le volume des échanges entre les deux pays s’élève actuellement à 5 milliards de dollars selon la partie turque et à près de 3,6 milliards, selon les douanes algériennes. « Cette différence des chiffres est attribuée aux transactions commerciales effectuées dans le cadre de l’informel qui reste difficile à évaluer », a expliqué M. Bendjaber. D’après l’ambassadeur de la Turquie en Algérie, M. Ahmet Necati Bigali, l’économie des deux pays se complète parfaitement. « La Turquie s’approvisionne de l’Algérie pour satisfaire ses besoins en hydrocarbures, notamment en gaz, et l’Algérie importe en échange une part des produits semi-finis, des équipements électroniques et des produits alimentaires », a-t-il précisé. Il a affirmé néanmoins que le partenariat algéro-turc devrait permettre à l’Algérie de diversifier ses exportations constituées à 97 % d’hydrocarbures. Au-delà du commerce, les deux parties envisagent de consolider leur partenariat à travers la coopération dans plusieurs domaines, notamment la pêche et la pétrochimie. Selon l’ambassadeur, les Turcs dont les investissements en Algérie s’élèvent à 350 millions de dollars, sont beaucoup plus concentrés dans le secteur du BTPH.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant