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Vers un ramadhan 2008 coûteux en Algérie

lundi 25 août 2008, par Samir

Les prix des fruits et légumes pourraient fortement augmenter au début du mois de ramadhan 2008 en Algérie selon L’UGCAA.

Des légumes plus chers pendant le ramadhan 2008 en Algérie.

Les prix des fruits et légumes connaîtront une hausse spectaculaire durant les premiers jours du ramadan, a prévenu hier le président de l’Association des mandataires des fruits et légumes des Eucalyptus, M. Mohamed Madjber. Madjber attribue cette hausse à la forte demande sur les légumes qui augmentera de 80 % durant le mois de ramadhan en Algérie qui coïncide avec la fin de saison où les produits agricoles sont rares. « La production du Centre est pratiquement épuisée et nous consommons les légumes qui nous parviennent des Hauts Plateaux », a-t-il déclaré hier lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Il a précisé que la flambée des prix touchera particulièrement la courgette, le poivron, la laitue et les haricots. « Le marché est déjà sous pression », a-t-il souligné en ajoutant que les clients sur le marché du gros passeront de 1 000 à 2 000 durant le mois de ramadan et pendant les périodes des fêtes.

Tout en insistant sur l’épuisement des produits agricole en Algérie, M. Madjber a indiqué que les agriculteurs sont actuellement en phase de préparer la récolte de la saison hivernale. Ce même intervenant a noté par ailleurs que la production était abondante et disponible tout au long de cette année mis à part la salade verte qui a été affectée par la température. Il a parlé d’une surproduction de pomme de terre et d’oignon actuellement stockés dans les chambres froides. « Un stock conséquent qui épargne à l’Algérie de recourir à l’importation », a-t-il dit. Tout en évoquant l’anarchie qui prévaut sur le marché de gros dont « la régulation incombe à l’Etat », M. Madjber s’est interrogé sur le devenir du projet du gouvernement qui consiste en la création de 50 marchés de gros et de 500 marchés couverts. « L’absence de telles structures accroît le nombre des intervenants sur le marché et pénalise le consommateur final », a-t-il dit. Interrogé sur la marge bénéficiaire des grossistes en fruits et légumes en Algérie, il a affirmé qu’elle est de 25 % pour les légumes et de 35 % pour les fruits.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant