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Vers une hausse du salaire minimum en Algérie

mercredi 15 avril 2009, par Rédaction

Les patrons algériens se disent favorables à une hausse du salaire minimum en Algérie à condition qu’elle soit accompagnée d’une progression de la productivité.

Pour une hausse du salaire minimum en Algérie.

Le patronat n’est pas contre l’augmentation du salaire national minimum garantie (SNMG) en Algérie, qu’il estime légitime, à condition toutefois qu’elle soit accompagnée d’une augmentation de la productivité. Le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), M. Habib Yousfi, a en effet estimé hier que « les Algériens doivent apprendre à travailler sérieusement et ne plus se contenter de réclamer des augmentations ». La hausse du SNMG en Algérie est néanmoins considérée comme légitime dans la mesure où il s’agit, selon lui, « de régler le problème du pouvoir d’achat des citoyens afin de relancer la croissance par la consommation ». Sans préciser à quel niveau devrait se situer cette hausse, M. Yousfi, qui s’exprimait sur les ondes de la radio Chaîne III, a indiqué que la question sera discutée entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors de la tripartite qui aura lieu « au courant de cette année ». Cette rencontre devra également se pencher sur les moyens de promouvoir la PME.

Selon M. Yousfi, l’entreprise algérienne se débat encore contre divers obstacles, comme la concurrence déloyale, le foncier, les problèmes financiers, etc. « Il faut réfléchir de manière à exploiter toutes les potentialités du pays et mettre à la disposition des PME les moyens financiers qui leur permettront de créer des emplois et des richesses », a-t-il dit. Le président de la CGEA a proposé qu’un certain nombre de mesures soient prises pour permettre à la PME d’évoluer dans un environnement favorable. Il a évoqué, dans ce cadre, la nécessité de mettre en place « un plan d’action pour régler le problème des importations et mobiliser l’ensemble des capacités nationales existantes, un plan de régulation pour mettre fin à l’anarchie, stopper la spéculation sur les marchés et évaluer toutes les potentialités nationales ». Pour M. Yousfi, le choix de l’économie de marché « ne doit pas se faire au détriment des intérêts de l’Algérie ». C’est pour cela que ces derniers doivent être clairement définis. Dans ce cadre, il a estimé que le pays « n’a pas besoin de tout importer, y compris les produits contrefaits ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant