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L’Algérie et l’Iran souhaitent renforcer leur coopération

lundi 22 novembre 2010, par Rédaction

L’Algérie et l’Iran ambitionnent de renforcer leur coopération bilatérale après plusieurs années de relations gelées suite au soutien iranien au FIS.

L’Algérie et l’Iran souhaitent renforcer leur coopération.

Le rapprochement entre l’Algérie et l’Iran s’est effectué avec beaucoup d’entrain, après une période de glaciation diplomatique. Comme pour rattraper le temps perdu, Alger et Téhéran mettent de l’aplomb et de la célérité à guinder leur entente politique et, conséquemment, à booster leur coopération économique. Mais, pour Alger, y a-t-il plus-value véritable à trop s’investir dans une telle relation, étant considéré à la fois l’éloignement géographique et les « humeurs » par trop capricieuses du régime iranien ? Capricieuses mais aussi parfois néfastes, comme l’Algérie a eu à le vérifier à ses dépens au début des années 1990, lorsque les islamistes du FIS dissous avaient entrepris leur guerre sanglante contre la république et la démocratie. A l’époque, et c’est un secret de Polichinelle, le régime des mollahs a soutenu en sousmain l’action terroriste en Algérie à laquelle l’ex-FIS a recouru pour conquérir le pouvoir et imposer sa « république théocratique ».

Ce manquement à l’éthique diplomatique de la part du pays des mollahs a soulevé non seulement le courroux des autorités algériennes mais aussi leur réaction énergique qui s’était matérialisée, on s’en souvient, par la rupture des relations diplomatiques. Des milliers de victimes du terrorisme plus loin, Alger et Téhéran ont fini par ne plus se regarder en chiens de faïence. Entre-temps, il faut le dire, l’Algérie a troqué son engagement pour le tout sécuritaire contre des réconciliations tous azimuts. L’Iran, du coup, est devenu fréquentable. Voire même un allié stratégique. Preuve en est la tenue, hier, à Téhéran de la première grande commission mixte alégro-iranienne de coopération, présidée conjointement par le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et le premier vice-président iranien Mohamed Redha Rahimi. L’ordre du jour de cette session consigne un large éventail des domaines de coopération entre les deux pays. Ahmed Ouyahia a conduit sa délégation au pays des Perses pour évaluer avec ses homologues iraniens l’état d’avancement des chantiers de coopération déjà défrichés à Téhéran en 2008, puis à Alger en 2009 et en explorer d’autres.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie