Je ne suis pas du tout d'accord avec Ibn Khaldoun.
Mais il y a aussi une précision à faire: je ne sais pas ce que désigne Ibn Khaldoun par "el aâ'rab". Certains prétendent qu'il s'agit tout simplement des arabes habitants de toute la péninsule arabique. D'autres, les arabes actuels particuliérement, disent que par el aâ'rab, Ibn Khaldoun désignait les hilaliens ou du moins les arabes nomades en général, insoumis à la religion musulmane donc restés sauvages et djouhala. Il faut dire que du temps de Ibn Khaldoun, les arabes musulmans avaient déja construit un empire riche, servi par des millions de sujets convertits par le sabre et la djizia. Ils avaient donc oublié, vautrés dans leurs palais, entourés de danseuses du ventre, qu'ils étaient aussi nomades il y a à peine quelques siécles. Quant à leur sauvagerie, elle différait de celle des 'djouhala' uniquement par le fait qu'elle était devenue légitimée par une religion et par un prétendu message divin.
Ibn Khaldoun, en réalité, faisait les éloges d'une sauvagerie aux contours religieux en s'attaquant à une autre sauvagerie, cette fois rebelle, non soumise aux normes officielles en matiére d'éxécution d'horreurs. En fait, ce que reprochait Ibn Khaldoun aux aâ'rab, ce n'est ni leur sauvagerie, ni leur rustrerie, ni leur avidité, ni leur esprit destructeur, ni leur esprit pillard, ni leur immoralité. Ce qu'il leur reproche, c'est leur insoumission à l'autorité centrale, leur manque de discipline, leur rebellion, leur liberté de faire à leur guise. Pour Ibn Khaldoun, toute la sauvagerie, toute la félonnerie, toute immoralité, toute avidité, toute "hogra" doit étre faites au nom d'Allah et à la gloire du Calife.
Il n'y a que chez les berbéres islamisés et certains arabes qui l'ont compris que Ibn Khaldoun est perçcu comme un grand savant. Dans le monde occidental, il n'est pas vraiement une référence. On reconnait tout juste ses méthodes d'investigation et son approche quasi-scientifique. Pour le reste, il était au service du colonialisme islamique. Un berbére collabo, en somme. c'était il y a longtemps.
Mais il y a aussi une précision à faire: je ne sais pas ce que désigne Ibn Khaldoun par "el aâ'rab". Certains prétendent qu'il s'agit tout simplement des arabes habitants de toute la péninsule arabique. D'autres, les arabes actuels particuliérement, disent que par el aâ'rab, Ibn Khaldoun désignait les hilaliens ou du moins les arabes nomades en général, insoumis à la religion musulmane donc restés sauvages et djouhala. Il faut dire que du temps de Ibn Khaldoun, les arabes musulmans avaient déja construit un empire riche, servi par des millions de sujets convertits par le sabre et la djizia. Ils avaient donc oublié, vautrés dans leurs palais, entourés de danseuses du ventre, qu'ils étaient aussi nomades il y a à peine quelques siécles. Quant à leur sauvagerie, elle différait de celle des 'djouhala' uniquement par le fait qu'elle était devenue légitimée par une religion et par un prétendu message divin.
Ibn Khaldoun, en réalité, faisait les éloges d'une sauvagerie aux contours religieux en s'attaquant à une autre sauvagerie, cette fois rebelle, non soumise aux normes officielles en matiére d'éxécution d'horreurs. En fait, ce que reprochait Ibn Khaldoun aux aâ'rab, ce n'est ni leur sauvagerie, ni leur rustrerie, ni leur avidité, ni leur esprit destructeur, ni leur esprit pillard, ni leur immoralité. Ce qu'il leur reproche, c'est leur insoumission à l'autorité centrale, leur manque de discipline, leur rebellion, leur liberté de faire à leur guise. Pour Ibn Khaldoun, toute la sauvagerie, toute la félonnerie, toute immoralité, toute avidité, toute "hogra" doit étre faites au nom d'Allah et à la gloire du Calife.
Il n'y a que chez les berbéres islamisés et certains arabes qui l'ont compris que Ibn Khaldoun est perçcu comme un grand savant. Dans le monde occidental, il n'est pas vraiement une référence. On reconnait tout juste ses méthodes d'investigation et son approche quasi-scientifique. Pour le reste, il était au service du colonialisme islamique. Un berbére collabo, en somme. c'était il y a longtemps.
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