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Démocratisation du crédit automobile en Algérie

samedi 18 mars 2006, par Kahina

Le développement en Algérie du crédit automobile est amené à s’accélérer avec l’engagement de plusieurs banques en partenariat avec les professionnels du marché de l’automobile.

Les professionnels estiment que le marché algérien de l’automobile connaîtra une forte croissance en 2006.

Au stand de Cetelem, la filiale de Bnp Paribas, nouveau intervenant dans le crédit auto, de nombreux visiteurs attendaient la réponse à leur demande de crédit. “L’arrivée de Cetelem a bousculé les choses. Le dossier de crédit chez ce nouvel acteur est traité très rapidement. La réponse est immédiate. Ce nouvel intervenant a incité d’autres banques à être plus dynamiques, d’où plus de présence (cas de Société Général sur le terrain)”, explique un responsable représentant d’une grande marque automobile. À noter que le crédit automobile dope les ventes de véhicules en Algérie.

Au stand de Hyundai, on assiste à un flux continu de visiteurs. “On a eu une clientèle beaucoup plus importante que l’année précédente. Tous les jours, on a enregistré une affluence forte. En termes de commandes, c’est meilleur que l’année précédente : une quarantaine de commandes/jour. Les modèles Atos et Accent sont les plus demandés. Mais un fort intérêt s’est porté sur les nouveaux modèles, l’Azera et la Santa Fe. Sur la quarantaine de commandes, 40% des acquisitions le sont grâce au crédit auto. Cette année, les stands sont de meilleure qualité. Il y a plus d’animation.

L’année 2006 est une année charnière, l’importation de véhicules de moins de trois ans ayant été supprimée. On va pouvoir estimer correctement le marché. Cela nous impose une lourde responsabilité en termes de service après-vente, de pièces de rechange et d’accueil client. Chacun y travaille au quotidien”, affirme M. Ducreux, directeur commercial à Hyundai.

Synthèse de Kahina
D’après Liberté