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Djezzy restera en Algérie

jeudi 4 mars 2010, par Samir

Djezzy d’Orascom Telecom Algérie n’a exprimé aucun souhait de se retirer d’Algérie selon le ministre des Télécoms Hamid Bessalah.

Djezzy demeurera en Algérie.

Orascom Telecom Algérie (OTA), qui exploite la marque commerciale Djezzy, « n’a exprimé officiellement aucune intention de se retirer d’Algérie », a affirmé hier Hamid Bessalah, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, lors de son intervention sur les les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. M. Bessalah répondait à une question relative à un éventuel retrait de Djezzy du marché national de téléphonie mobile. Fin février dernier, l’agence de presse britannique Reuters, citant des sources gouvernementales et financières, rapportait que le gouvernement algérien espérait que le groupe égyptien des télécoms cède sa part dans le premier opérateur mobile algérien. « Djezzy continue d’activer en Algérie de manière très intense. Il dispose de beaucoup d’abonnés et d’un réseau important en BTS. (…) Jusqu’à ce jour, Djezzy n’a exprimé officiellement aucune intention de se retirer d’Algérie. Ce que dit la presse est autre chose », a précisé M. Bessalah.

Le ministre dit croire que « Djezzy ne va pas se retirer d’Algérie », mais estime toutefois que « c’est au propriétaire de décider » de son avenir. Avant lui, Karim Djoudi, ministre des Finances, avait affirmé mardi dernier, lors de l’ouverture de la session de printemps de l’APN, que l’Algérie n’exerce aucune pression sur OTA afin de renoncer au marché local. « Nous ne faisons pas de pression sur Orascom pour qu’elle quitte le pays. Ils sont prêts à payer les impôts. L’Etat ne fait pas de distinction entre les opérateurs », avait-il indiqué. Depuis quelques mois, les relations entre le gouvernement algérien et le groupe Orascom Telecom Holding (OTH), propriétaire de Naguib Sawiris, magnat des télécoms égyptiens, ne sont pas au beau fixe. En effet, la direction générale des impôts a notifié aux responsables égyptiens, en novembre dernier, un redressement fiscal de l’ordre de 596,6 millions de dollars pour des irrégularités comptables relevées sur les exercices 2005, 2006 et 2007 de sa filiale algérienne Djezzy.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après El Watan