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Gazprom s’installe en Algérie

dimanche 15 juin 2008, par Kahina

Le géant gazier russe Gazprom prévoit d’inaugurer un bureau à Alger en Algérie dans le cadre de sa coopération avec Sonatrach.

Gazprom en Algérie.

La cérémonie officielle de l’inauguration du bureau de Gazprom en Algérie, qui sera rehaussée par la présence de l’ambassadeur de la fédération de Russie en Algérie M. Alexander Egorov, du vice-président du conseil d’administration de Gazprom M. Alexander Medvedev et du vice-président de la Sonatrach M. Chawki Rahal, est prévue dans la matinée à Ben Aknoun. L’initiative du géant gazier russe d’avoir une représentation permanente en Algérie confirme les dernières déclarations du PDG de la Sonatrach, M. Mohamed Meziane, quant au désir des deux groupes pétroliers de poursuivre leur coopération. Le premier responsable de la Sonatrach, qui s’exprimait en marge d’un forum international de l’énergie tenu à Rome le 20 avril dernier, avait indiqué que le protocole d’accord signé en août 2006 entre le groupe russe Gazprom et l’algérien Sonatrach, qui avait affolé les Européens, s’est terminé au mois d’août 2007 et n’a débouché sur aucun projet concret. « L’accord a expiré au mois d’août 2007 », a souligné M. Meziane qui a toutefois précisé que Russes et Algériens continuaient à collaborer indépendamment de cet accord.

« Les sociétés russes participent aux appels d’offres que nous lançons sur le projet de gazoduc Transalia, qui relie le Nigeria à l’Algérie pour l’approvisionnement européen et acheminera 20 à 30 milliards de mètres cubes par an », avait indiqué le PDG de la Sonatrach. Ce protocole entre deux des principaux fournisseurs de gaz européens prévoyait une coopération algéro-russe dans « l’exploration, l’extraction, le transport d’hydrocarbures, le développement d’infrastructures gazières, le traitement et la vente de gaz » en Russie, en Algérie ou dans des pays tiers. Il avait affolé les pays européens, inquiets pour la sécurité de leur approvisionnement, d’une éventuelle entente sur les prix et de la création d’un éventuel cartel du gaz sur le modèle de l’Organisations des pays exportateurs de pétrole. « Nous étions intéressés par l’exploration, en Russie et eux par la même chose. Nous étions aussi intéressés par un projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au nord de la Russie, qui n’a pas été réalisé », a détaillé le PDG de Sonatrach.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le quotidien d’Oran