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HSBC s’investit en Algérie

samedi 10 novembre 2007, par Kahina

La banque HSBC investit le marché du conseil financier en Algérie avec son accord de coopération avec la Banque extérieure d’Algérie.

La banque HSBC coopère avec la Banque extérieure d’Algérie.

La Banque extérieure d’Algérie (BEA) considérée comme la banque de référence Sonatrach, signera demain à Alger un accord-cadre de coopération avec HSBC, un grand groupe international présent dans plus de 80 pays et qui dispose de plus de 10 000 agences ainsi que 34 000 collaborateurs à travers le monde. C’est une première. En effet, c’est la première fois en Algérie qu’un grand groupe financier international intervient dans le cadre d’un partenariat et non dans le cadre d’une compétition exacerbée, et en phase avec les besoins de l’économie nationale. L’arrangement fixe comme axe de coopération, la mise en œuvre de financements de projets. Les secteurs, qui sont ciblés en particulier, sont les grands projets de Sonatrach, notamment de la filière pétrochimie, les unités de dessalement d’eau de mer, la génération d’électricité, les infrastructures de transport.

Il s’agit de faire jouer la synergie entre les compétences et la technicité de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) qui connaît bien le marché local et la technicité et l’expertise du groupe HSBC. Il s’agit, lit-on dans le communiqué de la BEA, du reste, “de définir la mise en commun de moyens pour assurer les activités de conseil financier et d’arrangeur de dettes dans le cadre des schémas de financement de projets”. Les clients publics et privés des deux banques promoteurs de grands projets pourraient en d’autres termes bénéficier de ce partenariat en s’assurant notamment un montage financier adéquat en monnaie locale. En fait, cet accord semble s’inscrire dans le sillage de la décision de l’Exécutif de ne plus recourir à l’endettement extérieur et de financer les grands projets en monnaie locale. Les opportunités sont considérées comme grandes par les deux parties notamment du fait du plan de développement de la filière pétrochimie par Sonatrach et ses partenaires étrangers ainsi que du plan de relance d’un coût de 160 milliards de dollars, destiné à moderniser les infrastructures.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté