Hausse du PIB en Algérie

Toutefois, l’on relèvera une stabilité de l’inflation dans sa tendance haussière, mais demeure contenue dans « les limites compatibles avec la croissance saine ». Le taux de chômage est passé, selon la Banque d’Algérie, de 25,7% en 2002 à 17,7% en 2004. Cette forte baisse est le fait exclusif du plan de relance économique lancé par le président de la République, lors de son premier mandat.

Le secteur du bâtiment et des travaux publics, qui a connu une situation critique avant 2000, s’est revigoré avec le lancement massif des chantiers du logement ainsi que ceux des infrastructures. Les secteurs des hydrocarbures et de l’agriculture ont connu un ralentissement après une expansion très forte l’année précédente, particulièrement l’agriculture qui avait enregistré un bond extraordinaire, poussant la croissance vers le haut. La croissance s’en est ressentie durant l’année 2004 où elle enregistre une légère baisse, 5,2% alors qu’en 2003, elle était de l’ordre de 6,9% .

Les échanges extérieurs ont connu la même tendance à l’augmentation, 17,9% malgré l’augmentation du volume des importations de 11,5% . Le maintien de l’équilibre et de cette tendance à la hausse est le fait de la croissance des investissements, explique la BA.

Cependant le secteur des hydrocarbures demeure la locomotive de cette croissance dominant l’activité économique avec une valeur ajoutée de 46% . Il représente 92,1% des exportations de l’Algérie rapportant deux tiers des recettes budgétaires. Malgré cela, pour l’année 2004, il enregistre, note le rapport de la BA, un recul par rapport aux années précédentes, avec une croissance de 3,3% en valeur ajoutée. Le maintien des plafonds des prix du brut favorisera la croissance du secteur qui a atteint 23,8% en valeur. Ce qui compense selon son recul en terme de volume.

Le bâtiment et les travaux publics ont été dynamiques en réalisant une croissance de 8% en 2004 contre 5,5% en 2003. Cela s’explique par les projets de restauration et de reconstruction suite au séisme de Boumerdès, en mai 2003, ainsi que le lancement des grands projets de logements et d’infrastructures. Le secteur agricole dégringole. De 19,3% en 2003, il descend à 3,1% en 2004.

Les prix du pétrole ayant été élevés en 2005, on peut d’emblée penser que le prochain rapport de la Banque d’Algérie sera proche de celui concernant l’année 2004 ne termes de hausse du PIB et des investissements.

Synthèse de Billal
D’après le Quotidien d’Oran