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Inquiétudes avant la réunion de l’OPEP en Algérie

mercredi 10 décembre 2008, par Samir

Les pays de l’OPEP vont se réunir à Oran en Algérie le 17 décembre pour tenter de trouver un consensus à même de permettre une hausse des prix du pétrole.

L’Algérie va accueillir une réunion de l’OPEP.

Aquelques jours de la tenue de la réunion de l’Opep, prévue le 17 décembre courant, à Oran dans l’ouest de l’Algérie, les cours du baril semblent se stabiliser, plus ou moins, autour des 40 dollars, même si, en clôture de marché, le lundi, les prix de cession rebondissaient nettement à plus de 43 dollars le baril pour le brut léger américain, mettant un terme, certainement provisoire, à la série de baisses successives, consécutivement aux informations faisant état de la réduction de la production de l’Arabie saoudite. De l’avis d’experts, le rebond enregistré par les cours, à l’annonce de la réduction de la production de l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, renseigne sur les capacités de l’Opep d’influer positivement sur le cours des événements, même en ces temps de ralentissement de l’activité économique, parfois de récession, dans les pays développés et émergents, surtout si ses membres parvenaient à resserrer leur cohésion et à mettre à exécution les décisions arrêtées. En effet, les exemples d’incohérence et d’interférences qui caractérisent les pays exportateurs de pétrole ne manquent pas et il suffit pour s’en convaincre que de se référer à la dernière résolution prise par le cartel, début novembre dernier, ayant porté sur la réduction de la production journalière d’un volume de 2,5 millions de barils, mais qui à l’arrivée, n’a même pas atteint le 1,8 millions de barils/jour, ce qui n’a pas manqué, de l’avis d’observateurs, de contribuer à tirer vers le bas les prix du baril sur différents marchés.

Bien que la réduction de la production ne puisse pas, à elle seule, revigorer les prix, tant l’activité industrielle et économique ne cesse de se ralentir et devrait poursuivre sa courbe descendante, au moins, jusqu’à la fin du premier semestre 2009, il est certain que la revue à la baisse de la production pétrolière qui devrait être décidée, à Oran en Algérie, par les membres de l’Opep, pourrait éviter l’effondrement des prix du baril, et partant le choc frontal aux économies, plutôt, fragiles des pays producteurs et dont certains n’ont pas manqué, à la faveur de la flambée des prix du début de l’été dernier, de s’engager dans des projets ambitieux qu’il leur faudra, pour la plupart, « reconsidérer ». Selon certains observateurs, le fait que l’Algérie ne puisse pas être confrontée, directement, à la cirse mondiale, ne signifie nullement qu’il ne faille pas réagir, par anticipation et se prémunir contre les effets potentiels de la récession mondiale, si la crise venait à perdurer et de ce fait, outre les mesures locales, relevant de la souveraineté et de la responsabilité du gouvernement, il y en aie d’autres auxquelles elle doit être associée, notamment celles devant permettre de procéder à une baisse substantielle de la production de pétrole, lors de la réunion d’Oran, surtout que de nombreux spécialistes occidentaux ne cessent de mettre en garde, depuis des semaines, contre « le dérèglement » inévitable du marché pétrolier.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Courrier d’Algérie