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L’Algérie à l’abri malgré la crise financière

dimanche 5 octobre 2008, par Samir

L’Algérie est épargnée par la crise financière internationale en raison de la spécialisation des banques algériennes dans la banque de détail.

L’Algérie et la crise financière.

L’expert économiste Abderrahmane Benkhalfa explique que les conséquences directes de la crise financière internationale peuvent se traduire par des pertes enregistrées chez les banques et les fonds d’investissements étrangers qui traitent avec le marché américain ainsi que chez les investisseurs privés qui interviennent dans des marchés affectés. L’Algérie, d’après Benkhalfa n’est pas concernée puisqu’elle n’a pas de rapports avec les marchés financiers mondiaux. Le spécialiste indique que la crise a partagé le monde en trois. Les États-Unis, l’Europe et l’Asie forment la partie la plus touchée par la crise et où de nombreuses banques se sont écroulées et endossent la facture des pertes induites.

Les autres états sont ceux dont l’économie n’est pas totalement ouverte et qui contrôlent le mouvement des capitaux, à l’instar du Chili et la Malaisie. Le troisième groupe se compose d’états complètement fermés appliquant la règle du contrôle des réserves, ne disposant pas d’investissements de portefeuilles et pouvant donc éviter la crise, comme l’Algérie. Le remboursement de la dette étrangère a également prémuni l’Algérie d’une éventuelle catastrophe et les conséquences indirectes de la crise pourraient notamment être la perte de la valeur des réserves de changes. L’expert Abderrahmane Benkhalfa a soutenu que cette crise mènera à la disparition des banques d’investissements qui laisseront une place de choix aux banques commerciales.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Echorouk