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L’Algérie accueille les banquiers maghrébins

mercredi 19 mars 2008, par Rédaction

La Banque d’Algérie a organisé un séminaire sur les challenges et les opportunités qu’offre la mondialisation pour les institutions financières maghrébines.

La banque d’Algérie.

Sous l’égide de l’Institut de la finance internationale (IIF), une association des institutions financières au niveau mondial, et en collaboration avec la Banque d’Algérie, un séminaire régional s’est tenu hier à l’hôtel Sheraton- Club-des-Pins à Alger. Il portait sur la thématique de la « mondialisation : challenges et opportunités pour les institutions financières maghrébines ». Ouverts en plénière puis se poursuivant à huis clos, les travaux de ce séminaire se sont focalisés sur les réformes du secteur financier et sur l’évaluation du processus de développement financier dans le Maghreb. Mais aussi sur l’intégration financière maghrébine et l’impact de la crise des crédits immobiliers hypothécaires ou crise des subprimes sur les économies émergentes. A ce propos, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, a relevé que cette rencontre se tient dans un contexte caractérisé par « la crise des marchés financiers internationaux qui pose de sérieux risques à la croissance économique mondiale ».

La crise des subprimes nous touche indirectement
Néanmoins, les économies émergentes, dont celle de l’Algérie, sont-elles affectées par la crise des subprimes ? Non directement et de manière significative, dira un banquier, relevant que la politique des crédits bancaires est bien maîtrisée en Algérie. Toutefois, le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhalfa, a estimé que nul pays n’est à l’abri des effets qui touchent les marchés financiers. Certes, les pays qui n’investissent pas sur le marché international sont quelque peu épargnés par cette crise, mais ils sont touchés directement du fait que la crise financière internationale influe en termes de coût sur les entreprises qui exportent vers les pays émergents. Cette crise influe en fait sur les prix des matières premières et des produits boursiers dont plusieurs pays, comme l’Algérie, sont de grands importateurs. Les réformes financières avancent bien mais doivent s’accélérer.
Certes, des progrès ont été réalisés dans la région maghrébine vers la consolidation et la stabilité du système financier et bancaire, selon le gouverneur Mohamed Laksaci. Mais « beaucoup reste à faire », estime le gouverneur de la Banque d’Algérie, mettant l’accent sur la nécessité de réformes-clés.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie