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L’Algérie défend le Trans-Saharan Gas Pipeline

mardi 10 juillet 2007, par Souad

L’Algérie estime que la réalisation du mégaprojet de gazoduc algéro-nigérian "Trans-Saharan Gas Pipeline" permettra de renforcer la sécurité énergétique de l’Europe.

Le gazoduc TSGP reliera le Nigeria et l’Algérie

Le mégaprojet algéro-nigérian “Trans-Saharan Gas Pipeline” (TSGP), le gazoduc transsaharien, devra permettre de récupérer le gaz à partir du sud du Nigeria et le transporter vers le Nord, d’alimenter cette zone et de créer des activités liées à l’énergie et de toucher le Niger qui est dépourvu de ressources énergétiques. Il sera de même du Sud algérien vers le Nord de l’Algérie. Une étude économique, d’environnement et de risque a été réalisée par un bureau d’études anglais, sur initiative commune de Sonatrach et la compagnie nigériane. Cette étude a déterminé la rentabilité globale du projet qui doit relier le Nigeria à l’Algérie et à l’Europe via le Niger. Ce projet est inscrit dans le cadre du Nepad (nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique). Le TSGP va transporter annuellement entre 20 et 30 milliards de m3. C’est un gazoduc transafricain qui verra, selon le P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, la participation de plusieurs partenaires et actionnaires dont les compagnies pétrolières, des institutions financières et des clients.

C’est dans ce sens, d’ailleurs, que le projet fait l’objet d’une promotion à Bruxelles. Pour cela, le ministre de l’Énergie et des mines M. Chakib Khelil s’est rendu dans la capitale belge afin de s’adresser à quelque 300 personnes invitées dont des représentants de sociétés internationales, des clients potentiels du gazoduc... afin de les attirer et les convaincre quant à l’intérêt de ce mégaprojet. “Outre la rentabilité économique en tant qu’actionnaire, Sonatrach, qui est un producteur de gaz, va bénéficier de l’apport de ce gazoduc (de ce gaz) tant pour son propre réseau national puisqu’il partira du sud vers le nord, traversera vers Hassi R’mel pour enfin aboutir au nord de l’Algérie, soit à Béni Saf ou El-Kala”, expliquera M. Meziane. Il aura également, ajoutera-t-il, un impact sur le marché européen dont les besoins en gaz sont très importants surtout à l’horizon 2015, date fixée pour la mise en production de ce gazoduc. Le TSGP se veut, en effet, une connexion directe via le Niger vers l’Europe qui demeure un marché très demandeur et énergétivore dans les quelques années à venir. Il faut noter que l’Algérie détient plus de 15% de parts sur le marché européen du gaz. Notre pays est classé troisième fournisseur de l’Europe et qualifié de “partenaire fiable depuis plus de 30 ans”.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté