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L’Algérie doit accélérer la modernisation de son système bancaire

mardi 24 juillet 2007, par Rédaction

L’Algérie doit adopter les meilleurs niveaux de standardisation internationale pour concrétiser la modernisation de son système bancaire.

L’Algérie doit moderniser son système bancaire

Chaque État édicte des règles différentes au plan national qui sont incompatibles à l’international. Il se protège et se met ainsi en marge de la communauté internationale. Par conséquent, les acteurs qui doivent agir de façon globalisée ne vont pas investir dans ces pays. Il faut, de ce fait, établir des règles qui doivent être compatibles avec celles des autres pays. C’est la raison d’être de toute la coopération internationale et de la définition des standards internationaux. Au cas où le risque interviendrait, il est impératif de situer la responsabilité qui est établie au sein du secteur privé ou de la banque, notamment auprès de la personne qui assure la surveillance. Il est, ensuite, indispensable de chercher la source du risque et de décider ainsi de l’action à mettre en œuvre, l’action pénale devant les tribunaux. Les pays émergents comme l’Algérie devant avoir une croissance de rattrapage par rapport aux pays riches ont tout intérêt à se doter d’un secteur financier développé, mais également stable.

Ce sont là les quelques conseils proposés par M. Yves Mersch, gouverneur de la banque centrale du Luxembourg et membre de la BCE (conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne), qui a animé récemment, à Alger, une conférence sur la supervision bancaire. L’expert estime que les meilleurs systèmes bancaires ne sont jamais protégés contre un incident. D’où le rôle de la surveillance bancaire qui vise, en fait, à minimiser la probabilité de survenance d’un accident. La transparence aussi est un autre outil à même de réduire ces risques. La réglementation nationale doit s’inspirer, selon cet expert, de celle en vigueur au plan international. “Au niveau le plus bas de la réglementation, il est possible de laisser une marge de manœuvre au niveau national, mais pour les principes, ces pays, l’Algérie comprise, doivent s’inspirer des grandes tendances et des meilleurs standards mondiaux”, affirmera-t-il. Dans les cas de fraude et autres actes, le gouverneur de la banque centrale de Luxembourg souligne qu’il doit exister une coopération au niveau du marché, de l’entreprise concernée avec les autres sociétés actives sur le même marché ainsi que les organes de surveillance.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté