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L’Algérie et l’Espagne s’accordent sur Medgaz

samedi 28 juillet 2007, par Rédaction

L’Algérie et l’Espagne annoncent avoir trouvé un compromis sur le volume de gaz commercialié sur le marché espagnol par Sonatrach et ses parts dans Medgaz.

Le gazoduc Medgaz reliera l’Algérie et l’Espagne

L’Espagne a indiqué qu’elle doublerait de 1 milliard à 2 milliards de mètres cubes le volume du gaz que la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, sera autorisée à commercialiser directement sur son marché et qu’elle levait, par la même occasion, les conditions qui empêchaient Sonatrach d’augmenter ses parts de 20 à 36 % dans le projet Medgaz, le gazoduc qui doit relier l’Algérie et l’Espagne. L’information a été rapportée avant-hier par une agence de presse internationale qui citait une source du ministère espagnole de l’Industrie. Celle-ci a indiqué qu’un « accord a été trouvé entre les deux parties en vertu duquel Sonatrach s’est engagée à ne pas commercialiser plus de 2 milliards de m3 de gaz par an directement sur le marché espagnol », alors qu’elle dispose d’une capacité de 3 milliards de m3 et que les autorités espagnoles l’avaient limitée dans un premier temps à seulement 1 milliard de m3.

Une restriction qui avait suscité le courroux de l’Algérie qui avait qualifié de discriminatoire l’attitude espagnole, d’autant que sur la quarantaine d’acteurs opérants sur le marché espagnol, seule Sonatrach avait été limitée. La marche arrière opérée par l’Espagne sur ce dossier constitue une première victoire pour Sonatrach dans le triple litige l’opposant aux autorités espagnoles, mais ce n’est pas la dernière puisque la compagnie nationale a également obtenu gain de cause dans la question relative au relèvement de ses parts dans le projet Medgaz de 20 à 36 %. D’après la même source, le ministère espagnol de l’Industrie a supprimé 5 des 8 conditions imposées à Sonatrach. Ces conditions avaient été recommandées par la CNE (Commission nationale de l’énergie) espagnole, mais c’est au ministère de l’Industrie que revient le dernier mot. Les seules conditions maintenues ont trait au droit de regard sur d’éventuels « changements dans l’actionnariat de Medgaz et le niveau d’influence de Sonatrach sur le projet », a précisé la même source.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant