L’Algérie et le pétrole à 120 dollars

Après avoir clôturé à plus de 110 dollars, le baril de pétrole a enregistré un léger recul hier, avant les échanges en Asie, tout en gardant leur record historique, en perdant durant les échanges matinaux quelques cents pour clôturer à New York à 109,87 dollars, et 111 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres. Le brent de la mer du Nord pour livraison en avril s’établissait à 107,54 dollars après avoir établi un nouveau record en séance à 107,88 dollars. Une hausse qui devrait bénéficier à l’Algérie, le 12e plus grand exportateur de pétrole au monde. D’après les connaisseurs du marché pétrolier, « il ne s’agit que d’une fluctuation marginale ». La faiblesse du billet vert face aux principales devises renforce le pouvoir d’achat des investisseurs disposant d’autres monnaies que le dollar, qui se précipitent alors vers les marchés des matières premières en raison de la volatilité des Bourses. Le dollar est descendu sous la barre des 1,56 pour un euro jeudi. Il a aussi glissé sous les 100 yens pour un dollar pour la première fois depuis plus de 12 ans.

Cette situation favorisera davantage la hausse, dans les prochains jours, des prix du pétrole, les courtiers préconisant le baril à 120 dollars. La tendance haussière des prix du pétrole a entraîné de facto l’augmentation des prix de l’or qui connaît une ascension continue depuis le début de l’année. Il a dépassé jeudi dernier, pour la première fois, le seuil très symbolique des 1 000 dollars l’once, aidé par la dégringolade du dollar, les incertitudes économiques mondiales et la flambée du pétrole. Après avoir pulvérisé, le 2 janvier, un record historique qui remontait au second choc pétrolier (850 dollars en janvier 1980), le cours au comptant du précieux métal a atteint, jeudi dernier, 1 000,45 dollars l’once sur le marché londonien London Bullion Exchange. Ce seuil avait été franchi quelques heures avant sur le marché à terme de New York. Il est utile de souligner que l’OPEP a maintenu hier son estimation de la hausse de la demande de pétrole pour 2008 de plus de 1,2 million de barils par jour.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune