Accueil > ECONOMIE > L’Algérie et ses clients gaziers discutent à Alger

L’Algérie et ses clients gaziers discutent à Alger

samedi 30 juin 2007, par Bilal

L’Algérie et ses clients ont défendu les contrats gaziers à long terme à l’occasion de la table ronde organisée à Alger par l’Observatoire méditerranéen de l’énergie (OME).

L’Algérie est un exportateur fiable de gaz vers l’Europe

Ce principe a en effet été reconnu aussi bien par l’Algérie que pas ses clients comme l’Espagne, la France et l’Italie. Premier à défendre ce principe, le président de l’OME, M. Piero Gnudi, a déclaré que « les accords entre les pays partenaires doivent être construits sur une base durable ». Le président de l’ENI a estimé, de son côté, que le secteur gazier « exige des investissements considérables notamment dans le transport, et ces financements ne peuvent être consentis que s’il y a des relations à long terme ». Même raisonnement du côté de Gaz de France dont le P-DG, M. Jean-François Cirelli, a indiqué que « l’industrie gazière a besoin de sécurité, de visibilité et de stabilité des règles du jeu, et les contrats à long terme sont seuls garants des investissements futurs ».

Des avis largement partagés par l’Algérie qui n’a du reste jamais remis en cause ce principe à la différence de l’Union européenne à travers sa directive sur le gaz. Le secrétaire général du ministère de l’Energie et des mines, M. Fayçal Abbas, a ainsi déclaré que « la nature capitalistique de l’industrie gazière est basée sur le long terme et ne saurait être brouillée par l’émergence de cadre de profit conjoncturel ». Pour sa part, le directeur général de l’OME, M. Mustapha Faïd, a soutenu que la double sécurité gazière, pour les producteurs et les consommateurs, « doit se construire à long terme, sur la base de relations stables et durables entre partenaires ». Selon M. Faïd, « les différentes estimations de la production domestique et de la demande en Europe font apparaître un besoin d’importation en 2030 compris entre 480 et 600 milliards de m3 de gaz contre 300 milliards en 2005 ». Les approvisionnements à partir de la Norvège, de la Russie et de l’Algérie se situeraient en 2030 entre 346 et 430 milliards de m3, alors que les importations de la Libye, de l’Egypte, du Moyen-Orient et de l’Afrique occidentale seraient entre 200 et 250 milliards de m3.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant