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L’Algérie favorable à une baisse de la production de l’OPEP

mercredi 10 septembre 2008, par Samir

L’Algérie, le pétrole et l’OPEP.

L’Algérie ainsi que la Libye et l’Iran se sont dits favorables à une baisse de la production de pétrole de l’OPEP.

La réunion des 13 pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), hier à Vienne, devait aboutir au maintien du niveau officiel de la production malgré la dégringolade des prix de l’or noir. Les membres de l’Organisation, qui assurent 40 % de l’offre mondiale en pétrole, ont eu des approches différentes sur la conduite à adopter pour stabiliser le marché, qui, de toute évidence se trouve confronté à un problème de surproduction et à une baisse de la demande. D’un côté, les pays du Golfe étaient favorables à un maintien en l’état de la production, soit 32,8 millions de barils par jour ; de l’autre, les pays partisans d’une réduction de la production, comme l’Iran, le Venezuela, la Libye ou l’Algérie, qui veulent enrayer la chute des prix en faisant valoir que l’OPEP produit trop et craignent un engorgement du marché. « Tout le monde est d’accord sur le fait qu’il y aura un problème de surproduction de 500 000 à 1 million de barils par jour d’ici à l’année prochaine », a affirmé hier le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, actuel président de l’OPEP.

Bien que les pays de l’Organisation OPEP dont fait partie l’Algérie, n’aient pas opté pour une baisse officielle de leurs quotas, certains soutiennent au moins une réduction officieuse de la production qui dépasse d’un million de barils par jour (mb/j) ses objectifs officiels. Les pays qui, à l’instar de l’Iran, appellent à plus de discipline vis-à-vis des quotas visent en première ligne l’Arabie saoudite : Ryadh pompe à des niveaux records, autour de 9,6 mb/j en juillet, alors que son quota n’est que de 8,94 mb/j.
Les pays du Golfe comme le Qatar, les Emirats arabes unis ou le Koweït reconnaissent qu’il y a un surplus, mais ils s’inquiètent à l’approche de l’hiver, saison pendant laquelle la demande augmente et où l’on enregistre un ralentissement économique mondial. Les cours du pétrole, qui avaient atteint un record de 147,50 dollars en juillet dernier, ont baissé à 101,27 dollars hier, le plus bas depuis le 2 avril.

Synthèse de Samir
D’après Reuters