Accueil > ECONOMIE > L’Algérie interdit les pièces de rechange de véhicule contrefaites

L’Algérie interdit les pièces de rechange de véhicule contrefaites

mardi 27 octobre 2009, par Rédaction

Le gouvernement a décidé d’interdire l’importation en Algérie de pièces de rechange de véhicule contrefaites.

L’Algérie interdit les pièces de rechange de véhicule contrefaites.

Le gouvernement a décidé de mettre fin à l’importation des pièces de rechange contrefaites de véhicules, notamment celles qui proviennent d’Asie, en les interdisant carrément si elles ne sont pas fabriquées dans leur pays d’origine ou sous licence de la maison mère. Cette nouvelle mesure qui entrera en vigueur à partir du 2 novembre a été annoncée hier par le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub. « Aucune pièce de rechange ne sera admise en Algérie si elle n’émane pas de la maison mère ou d’une usine qui travaille sous licence du fabricant d’origine », a prévenu le ministre lors d’un point de presse, en marge de sa rencontre avec les cadres du secteur du commerce. Le ministre a tenu à préciser que les opérateurs qui importent la pièce d’une région autre que celle du pays d’origine devraient justifier d’un titre de conformité qui atteste que les produits sont conforment à ceux de la maison mère, faute de quoi leur produit sera systématiquement refusé. Cette mesure qui entre dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon s’étalera à d’autres produits, selon le ministre.

Interrogé sur la liste des produits arabes interdits à l’importation, le ministre a tenu d’abord à préciser que l’adhésion de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange n’a pas eu d’impact sur le volume des importations en provenance de la région qui est toujours de 3 %, contre 25 % de France. Il a ensuite confirmé qu’un comité technique, regroupant tous les secteurs concernés, a été installé auprès de la Chambre de commerce algérienne pour établir une liste des produits interdits à l’importation des pays arabes. « Ce comité gouvernemental chargé des accords commerciaux est présidé par le Premier ministre pour définir les produits inscrits dans la listes négative », a-t-il expliqué en ajoutant que les produits en question ne devraient pas être livrés sur le marché algérien durant 3 à 4 ans, le temps de rendre compétitives les entreprises algériennes. Cette liste sera adressée bientôt à la Ligue des pays arabes au Caire.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant