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L’Algérie n’est pas pressée d’adhérer à l’OMC

mardi 16 décembre 2008, par Rédaction

L’Algérie attendra le temps qu’il faudra pour adhérer à l’OMC selon le ministre du commerce El-Hachemi Djaâboub.

El-Hachemi Djaâboub s’exprime sur l’adhésion de l’Algérie à l’OMC.

Le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, a déclaré hier à Alger que la question récurrente du prix du gaz est celle « qui nous préoccupe le plus » parmi les questions encore en suspens entre l’Algérie et les pays membres de l’OMC, estimant que notre pays « a déjà fait les efforts nécessaires ». S’exprimant en marge des travaux de l’APN où les députés continuent à débattre du plan d’action du gouvernement, M. Djaâboub a rappelé que notre pays a reçu depuis environ 5 mois « le dernier paquet de requêtes émanant essentiellement des Etats-Unis et de l’Union européenne », précisant que « les requêtes ont été dispatchées sur les secteurs concernés ». Le ministre a ajouté que le comité en charge de ce dossier a « élaboré les suites réservées aux requêtes » et que celles-ci « ont été examinées par le comité gouvernemental présidé par M. Ahmed Ouyahia ». « Nous avons déjà adressé les réponses aux membres de l’OMC et nous attendons leur réaction pour fixer la date du prochain round de négociations », a-t-il précisé.

Concernant les questions qui sont en suspens actuellement, « il y a la question récurrente relative au prix du gaz et c’est la question qui nous préoccupe le plus », a insisté M. Djaâboub. « Il y a aussi la question relative à la taxe intérieure de consommation, celle relative à l’interdiction de l’importation des véhicules d’occasion et celles relatives au commerce d’Etat », a ajouté le ministre précisant qu’il s’agit là « des requêtes sur lesquelles on n’a pas encore trouvé de consensus ». « Pour nous, nous estimons que l’Algérie a déjà fait les efforts nécessaires », a-t-il encore ajouté. Interrogé sur le « retard » de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC, M. Djaâboub a rétorqué qu’à « l’heure actuelle, à quelque chose malheur est bon », expliquant que notre pays a été épargné par la crise mondiale actuelle parce que n’étant pas « bronchés à l’économie mondiale ». « Nous ne sommes pas pressés non plus. Nous voulons adhérer à l’OMC avec les meilleures conditions et les meilleurs avantages pour l’économie nationale », a-t-il conclu.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant