L’Algérie ne rejette pas l’OPEP du gaz

« C’est encore une idée qui n’a pas atteint un stade tel que nous pouvons dire que les pays producteurs et exportateurs pourraient former une organisation », a déclaré M. Khelil à son arrivée à Doha. « Je ne sais pas si quelqu’un a fait une proposition » pour discuter de cette idée, a-t-il ajouté, notant néanmoins : « Si quelqu’un la propose au Forum, nous en discuterons. » Le Qatar, qui ambitionne de devenir le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié devant l’Algérie, accueille aujourd’hui et demain la 6e édition du FPEG, une rencontre prévue initialement l’an dernier au Venezuela.

« Les pays du FPEG coopèrent et coordonnent en matière de données et de projets, et ils vont continuer sur la même voie », a dit M. Khelil qui représente l’Algérie au sommet de Doha. Son homologue indonésien, Purnomo Yusgiantoro, a indiqué pour sa part que l’idée d’une OPEP du gaz n’était pas encore « une proposition concrète », l’industrie du gaz naturel étant par nature « régionale » et différente de celle du pétrole. « Je veux juste voir s’il y a un quelconque objectif commun. L’idée d’une OPEP du gaz n’est pas une proposition concrète », a-t-il déclaré à la presse. « Le gaz n’est pas comme le pétrole. Il en diffère du fait que son marché est régional.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune