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L’Algérie participera au sommet de l’OPEP à Djeddah

samedi 14 juin 2008, par Samir

L’Algérie sera représentée au sommet de l’OPEP à Djeddah en Arabie Saoudite par le ministre de l’énergie Chakib Khalil.

Chakib Khelil, l’Algérie et l’OPEP.

La plus puissante organisation représentant les pays exportateurs de pétrole, l’OPEP dont fait partie l’Algérie, a donné jeudi son « feu vert » pour une réunion entre producteurs et consommateurs, à un moment où le nouveau prix de référence dépasse les 120 dollars/baril. En marge du 15e Forum international de l’énergie, qui doit se tenir le 22 juin prochain à Djeddah (Arabie Saoudite), l’OPEP n’est pas contre l’idée d’une réunion, la première officiellement, entre pays producteurs membres de l’organisation et pays consommateurs. L’information, annoncée jeudi par M. Chakib Khelil, ministre de l’Energie de l’Algérie et actuel président en exercice de l’OPEP, confirme au moins que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole n’a jamais fermé les portes du dialogue avec les pays consommateurs, notamment ceux membres de l’OCDE, pour un approvisionnement régulier du marché, dans l’intérêt des deux parties. Car les enjeux sont énormes, les intérêts nationaux encore plus.

« Nous ne sommes pas opposés à ce que s’instaurent des consultations entre producteurs et consommateurs », a affirmé le président de l’OPEP, selon lequel « les pays producteurs de pétrole sont toujours disposés à dialoguer, et il est toujours utile de se concerter, non seulement sur la situation qui caractérise le marché mais aussi sur les prix marqués par la hausse à la fois des cours du pétrole et des équipements et des services dont les coûts ont triplé en deux ans ». A l’évidence, l’OPEP est consciente que les pays consommateurs tentent en fait de faire pression pour que l’offre soit encore plus abondante sur le marché, alors même que plusieurs pays membres de l’organisation sont contre cette perspective à l’instar de l’Algérie. Sur ce chapitre, le président de l’OPEP a encore souligné, explicitement, « l’existence de pressions incitant l’Organisation à augmenter la production », alors même que les fondamentaux sur les marchés internationaux n’influent pas à l’heure actuelle sur la question des prix.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran