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L’Algérie soutient l’Arabie Saoudite à l’OPEP

lundi 19 novembre 2007, par Rédaction

L’Algérie et l’Arabie Saoudite partagent la même approche quant à leur refus d’utiliser le pétrole comme arme politique contre les Etats-Unis.

L’Algérie et l’Arabie Saoudite défendent la stabilité de l’OPEP.

Les deux styles qui se sont exprimés, le jour même de l’ouverture du sommet, à travers le Vénézuélien Hugo Chavez et le roi Abdallah d’Arabie Saoudite sont bien présents dans ce communiqué consensuel. Celui d’une Opep qui assume ses responsabilités en matière d’approvisionnement du marché mondial de manière « stable et fiable » et qui s’engage de manière concrète pour la protection de l’environnement. L’Arabie Saoudite qui, comme l’Algérie, refuse que le pétrole soit un facteur de « conflit » avait pris l’initiative d’annoncer la création d’un fonds pour la protection de l’environnement en y mettant 300 millions de dollars. Il a été rapidement suivi par le Koweït et les Emirats arabes unis qui ont mis 150 millions de dollars chacun.

Les préoccupations politiques évoquées par Hugo Chavez dans une intervention tonitruante sont prises en compte dans le rappel de la corrélation entre la paix et la stabilité du marché. Le chef de l’Etat vénézuélien avait déclaré qu’une agression américaine contre l’Iran pousserait les cours jusqu’à 200 dollars le baril. Le message contenu dans le communiqué final est sans doute minimaliste mais il n’en comporte pas moins une mise en garde contre les conséquences d’éventuelles entreprises guerrières sur les approvisionnements pétroliers et sur les prix. Les médias occidentaux ont largement mis en avant les différences de vue entre Hugo Chavez et le roi Abdallah, entre les « durs » et les « accommodants ». Durs (Iran, Vénézuéla...etc) ou modérés (Algérie, Arabie Saoudite...etc) supposés s’entendent largement sur le fait que les prix ne sont pas excessifs et que les hausses enregistrées ne sont pas dues à un manque de production. Le sommet n’a d’ailleurs pas évoqué la question du relèvement des plafonds de production qui restera du ressort de la rencontre ministérielle prévue à Abou Dhabi, le 5 décembre prochain.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran