Accueil > ECONOMIE > L’Algérie soutient la révision des prix du gaz

L’Algérie soutient la révision des prix du gaz

mardi 10 avril 2007, par Rédaction

L’Algérie qui participe au sommet des pays producteurs de gaz à Doha où elle est représentée par Chakib Khelil, se dit favorable à la révision des prix du gaz.

Chakib Khelil, Algérie

Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, présent à cette rencontre, a appelé à la nécessité d’élaborer des études « stratégiques globales » sur le développement à long terme du marché gazier à travers le monde, notamment par la révision des indicateurs de référence relatifs à la détermination des prix du gaz naturel, et à l’adoption d’une tarification « rationnelle » qui refléterait les avantages de l’utilisation du gaz. Les pays gaziers dont fait partie l’Algérie devraient ainsi étudier et revoir les cours du gaz. Ils sont convenus de lancer une étude conjointe sur cette question.

Chakib Khelil a précisé que les mutations géopolitiques et économiques survenues dans monde depuis la création du Forum des pays exportateurs de gaz, et le développement des industries énergétiques en général, ont amené les membres du Forum à revoir « leurs priorités » en vue de relever les nouveaux défis de l’industrie du gaz. Ces facteurs ont également induit de « nouveaux critères en matière de prix de référence du gaz » sur la base d’études stratégiques à long terme dans ce domaine, notamment en ce qui concerne le développement du marché et l’adéquation des prix avec les avantages offerts par l’utilisation du gaz comme énergie alternative non renouvelable, mais dont les réserves sont autrement plus importantes que celles du pétrole, a-t-il expliqué.

Dans une déclaration qu’il a faite à la veille de ce forum, le ministre de l’Energie et des Mines, qui représente l’Algérie au sommet de Doha au Qatar, a indiqué que la proposition de créer une « OPEP du gaz » était encore une simple « idée » qui pourrait ne pas être discutée lors du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) en question. Il a estimé que c’est encore une idée qui « n’a pas atteint » un stade tel que nous pouvons dire que les pays producteurs et exportateurs pourraient former une organisation. Les pays du FPEG coopèrent et coordonnent en matière de données et de projets, et ils vont continuer sur la même voie, a souligné Chakib Khelil.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune