L’Europe soutient l’Algérie pour son adhésion à l’OMC

L’ambassadeur de la Commission européenne à Alger, Wolfgang Plasa, a encouragé, de ce fait, l’Algérie à compléter l’accord d’association dans le chapitre des services, en affichant sa ferme volonté de libérer les services avec l’Algérie. « On ne peut pas créer l’Europe du jour au lendemain. Pour se faire, il fallait adopter un modèle dynamique », dira le conférencier qui ajoute qu’« avec la création des marchés plus grands, c’est ce succès économique qui a encouragé nos voisins à demander l’intégration à l’UE ».

Toutefois, l’intervenant a révélé que la coopération entre l’UE à 25 pays est plus difficile que lorsqu’elle était à 10. Tel a été le cas avec l’Euro. Comme un match de football, M. Plasa considère l’actuel challenge que relève l’UE de « deuxième mi-temps » car la Constitution européenne demeure absente. A ses yeux, l’Europe sur le plan international cherche à assurer la stabilité et la paix, non seulement dans ses territoires mais aussi avec ses voisins, notamment ceux de la Rive Sud. Ainsi, l’UE table sur une nouvelle politique, appelée « la politique du voisinage ».

Rappelons que l’accord d’association avec les pays de la Rive Sud de la Méditerranée dont l’Algérie s’est tracé comme objectif la création d’une zone de libre-échange, la coopération ainsi que le dialogue politique. A cet égard, « le conseil de l’association va se réunir le 24 avril prochain à Luxembourg pour discuter des dossiers et des préoccupations de l’Union européenne », a indiqué le diplomate européen qui renchérit : « Nous pensons à un dialogue avec le gouvernement algérien. » Pour ce qui est de la politique de l’émigration, l’orateur dira qu’« elle sera basée en premier lieu sur la sélection ».

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république