L’accès au logement en Algérie

Evoquant le programme AADL de construction de logements en Algérie, le premier responsable de l’habitat s’est dit être à l’aise dans la mesure où c’est la Cnep qui prendra désormais en charge les 65 000 logements. Quelles assurances peut-on donner aujourd’hui aux demandeurs qui s’inquiètent du sort de leur dossier ? Ainsi, les postulants pour le programme AADL-Cnep, qui ont attendu depuis 2001, seront encore confrontés, a laissé entendre le ministre, au traitement de la Cnep qui décidera seule, précise-t-il, dans cette opération. "L’AADL s’est engagée à remettre uniquement les fichiers", poursuit M. Hamimid. Ce dernier n’a nullement démenti que la Cnep accordera désormais la priorité à ses épargnants. La banque est libre de choisir ses bénéficiaires, a-t-il expliqué, et, à aucun moment, son département ministériel ne peut exiger que la liste déjà établie soit prise en considération.

Pour ceux qui connaissent bien les procédures administratives, la gestion des demandes de logements de ce type relèvent de l’AADL, un organe de l’Etat au service de la promotion du logement. Or, la Cnep-Banque est soumise à des obligations commerciales qui font que sa vision vis-à-vis des catégories sociales citées est tout autre. Le ministre a tenu à souligner, dans ce sens, que son département n’est concerné dans ce programme que par la communication des dossiers des bénéficiaires inscrits auparavant au programme de l’AADL en 2001 et 2002. Pourtant, rappelons-le, les bénéficiaires de logements AADL de différents sites, que se soit dans l’est, l’ouest, ou le centre de l’Algérie ont manifesté à maintes reprises leur inquiétude concernant les retards dans la livraison des logements pourtant achevés. Lesquels logements devaient être remis à leurs destinataires avant la fin de l’année 2006, selon les engagements de M. Mohamed Nadir Hamimid.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté