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L’emploi des jeunes en Algérie

vendredi 9 novembre 2007, par Rédaction

Une vraie politique pour l’emploi des jeunes en Algérie doit être mise en place pour mieux lutter contre le chômage.

Un Salon pour l’emploi des jeunes en Algérie.

« Les politiques nationales n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes des jeunes Algériens », a révélé le chef de l’Etat, lors de la rencontre gouvernement-walis. En regroupant pas moins de 500 jeunes, issus du mouvement associatif et organisations estudiantines, venus notamment d’Alger, de Boumerdès, de Tipaza et de Tizi Ouzou, le pouvoir a voulu donner un signal fort en direction de cette frange de la population. Placée sous le thème « La jeunesse et l’emploi en Algérie », la rencontre de Boumerdès a permis aux jeunes d’exposer leurs doléances dans la perspective de leurs prises en charge. Le rendez-vous d’hier, qui, selon Djiar et Louh, emboîtera le pas à d’autres rencontres à l’ouest, à l’est et au sud du pays, s’est articulé autour de plusieurs volets. Il s’agit du partenariat pouvoir public-associations de jeunesse, les maux sociaux, les problèmes de la formation professionnelle, de l’apprentissage et l’accès au TIC, et enfin le rôle des associations de jeunes dans l’élaboration du programme et le fonctionnement des établissements de jeunesse.

Pour Tayeb Louh, la nécessité de faire associer les jeunes dans la nouvelle politique de promotion de l’emploi est des plus judicieuses, car, explique-t-il, la majorité des chômeurs a moins de 30 ans. En indiquant que le problème du chômage nécessite un programme qui s’étale sur au moins 5 ans, le ministre de l’Emploi, a pointé un doigt accusateur vers les banques concernant l’opération de financement de microprojets en Algérie. Celle-ci a engendré un retard dans la réalisation de certaines microentreprises, qui a, par ricochet, laissé les jeunes chômeurs dans le statu quo. « On doit prendre en considération l’urgence de financement par les banques avec le nouveau contexte économique », a-t-il ajouté à propos de la réforme du système bancaire en Algérie. Abondant dans le même sens, le ministre de la Jeunesse et des Sports a fait savoir que la nouvelle approche que Bouteflika veut mettre en œuvre nécessite une synergie indispensable, d’autant que, précise M. Djiar, la société algérienne est « dans un contexte de mutation profonde et d’après crise, et cela exige la mobilisation de l’ensemble des énergies ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après InfoSoir