L’immobilier flambe en Algérie et au Maroc

Les prix de l’immobilier en Algérie ont augmenté de près de 300 % en trois ans contre 150 % au Maroc et en Tunisie, durant la même période. Les hausses des prix des maté-riaux de construction et la rareté du foncier en milieu urbain expliquent cette flambée qui ne fait pas le bonheur des ménages à revenus modestes. En périphérie des grandes villes algériennes, les paysages font place à de vastes chantiers où grues, immeubles et villas en construction poussent comme des champignons… Le marché de l’immobilier flambe en Algérie, une envolée spectaculaire avec des prix sur les trois dernières années allant jusqu’à 300 % d’augmentation dans certaines régions comme Alger, Annaba et à Oran. Dans les villes côtières, tant prisées par les ménages, les logements affichent des tarifs exorbitants : entre 5 à 7 millions de dinars pour un F3 à Oran contre 7 à 9 millions de dinars pour le même type de logement à Alger.

Une maison individuelle proposée à 4 millions de dinars voilà trois ans, se conclut aujourd’hui à 15 millions de dinars. A Oran comme à Alger, les agences immobilières poussent comme des champignons. De nombreuses se sont ouvertes ces dernières années et aucune n’a fermé. Les professionnels parlent de « prix suivant le rythme des prix des matériaux de construction ». M. Louni, un agent immobilier de la fédération nationale des agences immobilières (FNAI), explique les raisons de cette montée des prix par « la spéculation sur le foncier, hausse des matériaux de construction comme le fer ou le ciment, et l’arrivée d’une clientèle aisée pour qui des projets luxueux sont en construction à travers les grandes villes ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Financier