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L’octroi des crédits immobiliers à taux bonifiés en Algérie

lundi 19 octobre 2009, par Samir

Le Trésor public pourrait intervenir dans la gestion de l’octroi des crédits immobiliers à taux bonifiés en Algérie selon le président de l’ABEF.

L’octroi des crédits immobiliers à taux bonifiés en Algérie.

Les textes d’application en cours d’élaboration vont définir comment se fera avec exactitude l’application sur le terrain de cette mesure, a déclaré le président de l’Association des établissements financiers (ABEF) et également président-directeur général de la CNEP-Banque, M. Djamel Bessa lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III. Les banques interviendront-elle dans l’octroi des crédits immobiliers à taux bonifié en Algérie ? « Ce sont les textes d’application qui le définiront », a indiqué M. Bessa, ajoutant que les textes en question « peuvent désigner le Trésor public comme le financier de cette opération, et que ces financements soient consentis sur des ressources budgétaires […]. Dans ce cas précis, les banques n’auraient pas à intervenir pour gérer ce type de crédit ». Quant au différentiel de ce taux de crédit à 1 %, il sera pris en charge par l’Etat si les banques publiques sont désignées par les textes d’application comme gestionnaires de ces crédits, a-t-il dit.

Cette mesure devrait entrer en vigueur dès janvier 2010, car rien n’entrave sa mise en œuvre sur le plan technique, a-t-il poursuivi. Interrogé si la mesure allait concerner seulement les fonctionnaires, M. Bessa a indiqué que les textes d’application apporteront plus de clarifications sur ce sujet. Questionné si cette bonification allait induire à terme une baisse des taux d’intérêt pratiqués actuellement par les banques algériennes, M. Bessa a précisé que « la corrélation n’est pas évidente, il s’agit d’une bonification et donc le taux réel n’est pas de 1 %», précisant que « les banques travaillent sur la base d’un coût de collecte des ressources en s’assurant une marge pour le bon fonctionnement ». Toutefois, a-t-il ajouté, l’amélioration de la solvabilité des ménages algériens à travers la bonification des taux de crédits devrait permettre un meilleur accès des ménages au logement si l’offre de l’immobilier se développait en Algérie.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant