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La Banque d’Algérie appelle le FMI à plus de surveillance

lundi 13 octobre 2008, par Samir

Le gouverneur de la Banque d’Algérie a appelé le Fonds monétaire international (FMI) à une surveillance accrue des marchés financiers.

La banque d’Algérie, le FMI et Dominique Strauss-Kahn.

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci a, dans son intervention faite devant le Comité international monétaire et financier (CIMF) du FMI dans le cadre des assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods qui se tiennent à Washington, insisté sur la question de supervision et de contrôle : « Il est d’ores et déjà clair que d’importants échecs dans les cadres de régulation et de supervision dans les pays avancés, dans la gestion des risques dans d’importantes institutions financières privées, dans les mécanismes de discipline du marché, sont des facteurs principaux dans cette crise et doivent être pris en charge de manière radicale ». Il est également très important de souligner que cette crise et ses coûts élevés pour l’économie mondiale ont mis en avant le besoin pour le FMI de regagner le terrain perdu d’accomplissement effectif de son mandat, a-t-il jugé.

En particulier, sa mission centrale de surveillance, notamment des économies et marchés financiers systémiquement importants, doit être considérablement renforcée afin de permettre une détection précoce des risques pour la stabilité et de prodiguer à temps des conseils efficaces, a encore insisté le gouverneur de la Banque d’Algérie. A cet égard, il reste encore à faire pour assurer à la surveillance candeur et impartialité, les unes des principales faiblesses qui ont empêché la détection précoce de la crise financière en cours, a-t-il indiqué. Pour lui, l’efficacité de la surveillance du FMI ne peut être renforcée que si ses recommandations et ses conseils sont pris en considération par tous ses pays membres, particulièrement ceux à importance systémique. Afin de permettre que les évaluations et conseils du FMI dans ses principaux domaines de responsabilité soient de la plus haute qualité et pertinence, le renforcement de ses capacités d’analyse et d’expertise dans ces domaines, y compris à travers le recrutement et la préservation de personnel de haute qualité, est crucial et ne doit pas être entravé par des contraintes budgétaires excessives, a conseillé le gouverneur de la Banque d’Algérie.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après APS