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La Banque d’Algérie conseille les banques algériennes

lundi 16 juin 2008, par Rédaction

Le gouverneur de la Banque d’Algérie a appelé les banques algériennes à une meilleure gestion des risques financiers.

Mohamed Laksaci de la Banque d’Algérie.

Des « vulnérabilités » subsistent encore dans le système bancaire algérien notamment en matière de gestion des risques financiers et opérationnels et ce, malgré les efforts consentis dans la mise à niveau des dispositifs de contrôle interne, a révélé le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, dans une intervention prononcée devant un parterre de responsables d’établissements bancaires activant en Algérie, réunis dans une rencontre qui se tient depuis hier à Alger. Animée par l’Association américaine des volontaires de services financiers (FSVC), dont la mission est d’accompagner la mise à niveau des systèmes financiers des pays émergents, le séminaire est consacré au contrôle interne des banques et établissements financiers. Laksaci en veut pour preuve, pour expliquer la persistance de certaines vulnérabilités, tant au niveau des risques financiers que des risques opérationnels, « l’importance de la concentration de crédits et des fraudes ». Il met en garde les banques publiques de ne pas déroger au « strict respect des normes de gestion des risques crédit », malgré l’excès de liquidités dont elles disposent.

Le gouverneur de la Banque d’Algérie a, cependant, indiqué que les évaluations du contrôle bancaire, effectuées périodiquement, ont permis d’identifier des axes d’amélioration en cours au niveau des banques, notamment en matière de mise en place des moyens adéquats et la formalisation à jour des fonctions d’octroi de crédits, de comptabilisation des opérations, de surveillance des risques, ainsi que de l’audit interne. Evoquant la politique du secteur bancaire algérien pour réduire les risques, M. Laksaci a rappelé l’ensemble du dispositif mis en place, depuis 2002, par le Conseil de la monnaie et du crédit en matière de contrôle interne, en introduisant les principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace élaboré par le comité de Bâle, ainsi que les mesures relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Il citera également « le développement en cours des systèmes d’information, ancré sur les deux systèmes de paiements modernes qui permettra de répondre aux exigences de la qualité et de l’intégrité de l’information bancaire, conformément aux standards internationaux ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran