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La Banque d’Algérie dévoile ses ambitions

lundi 28 mai 2007, par Rédaction

La Banque d’Algérie semble avoir choisi l’option de la professionnalisation du secteur bancaire algérien en ne traitant qu’avec les grandes banques internationales.

Une agence de la Banque d’Algérie

La Banque d’Algérie a-t-elle retenu les leçons de l’affaire Khalifa et de la série de scandales qui ont émaillé la scène financière ces dernières années ? Le temps du laxisme semble être révolu. La Banque centrale vient de rendre difficile l’accès au marché bancaire et semble avoir renforcé le contrôle et la supervision sur les banques. En d’autres termes, la Banque centrale a durci les conditions d’ouverture d’une banque en Algérie. Elle vient, en examinant une demande d’autorisation de constitution de banque émanant de la britannique HSBC, de mettre en application le nouveau règlement du 26 novembre 2006 fixant les conditions de constitution de banques et d’établissements financiers et d’installation de succursales de banque et d’établissement financier étranger, lit-on dans le communiqué du Conseil de la monnaie et du crédit rendu public samedi, le surlendemain de la réunion tenue jeudi dernier au cours de laquelle le conseil a étudié une demande d’autorisation de constitution de banque et passé en revue au cours de cette session la situation financière de l’Algérie au cours de l’année 2006.

Ce nouveau règlement, qui définit le cadre d’analyse et d’appréciation de toute nouvelle demande d’autorisation, en conformité avec l’ordonnance 03-11 relative à la monnaie et au crédit, renforce les conditions d’accès à la profession bancaire et élargit le contrôle en faisant de la phase d’autorisation, dans l’esprit des 25 principes de Bâle, le premier palier d’exercice de la supervision. Ainsi le conseil, en application de ce texte apprécie en examinant la demande, dans quelle mesure cette banque va contribuer au développement harmonieux du système bancaire. Le conseil monétaire de la Banque d’Algérie, pour se prononcer sur toute demande, s’appuie sur les paramètres fondamentaux fixés par le règlement du 24 septembre 2006 et qui confèrent une importance particulière à la qualité de l’actionnariat, notamment quant à la capacité financière, son expérience, et son savoir-faire dans le domaine bancaire et financier de manière générale et son engagement à apporter son soutien financier à la banque ; la solidité financière de cette banque et du groupe auquel elle appartient ; le rating de la maison mère et la place qu’elle occupe dans son pays d’origine, sa région, voire dans le monde. Le conseil accorde une attention particulière à l’origine des capitaux dans le cadre de la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté