Accueil > ECONOMIE > La Banque d’Algérie évalue les réserves de change

La Banque d’Algérie évalue les réserves de change

mercredi 9 avril 2008, par Ahlem

Le bulletin de statistiques de la Banque d’Algérie indique que les réserves de change de l’Algérie ont atteint près de 111 milliards de dollars à fin 2007.

La Banque d’Algérie s’exprime sur les réserves de change de l’Algérie.

A fin décembre 2007, le volume global des crédits accordés à l’économie nationale se chiffre à 2 182,1 milliards de dinars, répartis à parts inégales entre privés et publics : le secteur privé s’en fait attribuer 1 213,4 milliards de dinars, le secteur public 968,4 milliards. C’est noté dans le bulletin trimestriel des statistiques élaboré par la Banque d’Algérie. C’est un document qui englobe des données statistiques sur la sphère bancaire et financière, la Banque centrale comprise, sur la situation des banques de dépôts, sur l’état de la balance des paiements, de la dette extérieure, sur les taux de change... Dans ce bulletin, il est ainsi mentionné que les réserves brutes (or non compris) ont atteint, fin 2007, 110,8 milliards de dollars. Elles n’ont été que de 56,18 milliards de dollars en 2005. Il y est aussi fait état que le total de la dette extérieure s’est établi au 4ème trimestre 2007 à 5,573 milliards de dollars. Les données ainsi fournies sont-elles le fruit d’une politique financière et monétaire cohérente ?

Les présentes statistiques ou celles diffusées antérieurement ne s’éloignent pas, à vrai dire, des appréciations dont se fait le Fonds monétaire de l’économie algérienne. Pas de dissonance. Est-ce pour autant que l’économie nationale est passée du tout au tout ? La diffusion de ces informations est une action que la Banque d’Algérie se veut soutenue. Elle l’inscrit dans le cadre des efforts qu’elle déploie pour la promotion de l’information économique, ainsi qu’elle le souligne dans le bulletin dont il s’agit. L’autorité monétaire veut ainsi se mettre à la page, à la modernité en matière de diffusion de statistiques sur la finance et le monétaire. C’est une politique qu’elle essaye d’appuyer avec de la formation et des moyens modernes. C’est dans ce cadre qu’elle a signé récemment un accord de coopération avec le Trésor américain. L’accord est lié aux termes de référence en matière de supervision bancaire et de gouvernance. Pour le mettre en pratique, la partie algérienne se fera assister par des experts américains.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune