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La Banque d’Algérie lutte contre l’inflation

lundi 28 mai 2007, par Rédaction

La Banque d’Algérie fait de la maîtrise de l’inflation et de la stabilité du dinar algérien deux priorités essentielles pour la stabilité de l’économie algérienne.

La Banque d’Algérie veut relentir l’inflation

Selon la Banque d’Algérie, la hausse des prix est maîtrisée. “La poursuite en 2006 d’une conduite prudente de la politique monétaire notamment en termes de gestion des excès de liquidités par la Banque d’Algérie a permis une maîtrise continue de l’inflation (hausse des prix) dont le taux s’est situé à 2,5% en 2006”. En d’autres termes, pour éviter une hausse des prix importante due à une croissance de la masse d’argent circulant sur le marché due aux entrées importantes réalisées grâce à la flambée des prix du pétrole, la Banque d’Algérie a agi pour maîtriser la croissance de la masse d’argent en circulation. La liquidité bancaire avait atteint 1 146,9 milliards de dinars à fin décembre 2006, contre 732 milliards une année aupravant.

En outre, elle agit pour stabiliser la valeur du dinar. “Dans ses interventions sur le marché interbancaire de change, la Banque d’Algérie a veillé à la stabilité du taux de change effectif du dinar”, lit-on dans le communiqué. En effet, le taux de change n’a pas dépassé le seuil de 75 dinars pour un dollar depuis une bonne période. Cette tendance à la maîtrise de la hausse des prix et à la stabilité du dinar sera maintenue à court et à moyen terme, souligne le communiqué. “Pour l’année 2007, en conformité avec la mission conférée à la Banque d’Algérie de veiller à la stabilité interne et externe du dinar et en phase avec l’objectif d’inflation de 3% sur le moyen terme, le Conseil de la monnaie et du crédit a fixé le taux de la croissance monétaire dans la fourchette 17,5% à 18,5%, avec comme objectif une croissance des crédits à l’économie située entre 14 et 15%. Les crédits aux entreprises ont atteint 1 941 milliards de dinars, contre 1 804 en 2005, avec une part de 52,8% au secteur privé. La gestion des excès de liquidités sera donc prudente.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté