Accueil > ECONOMIE > La Banque d’Algérie mise sur l’investissement productif

La Banque d’Algérie mise sur l’investissement productif

lundi 28 mai 2007, par Samir

Le Conseil de la monnaie et du crédit de la Banque d’Algérie recommande une hausse des crédits aux investissements productifs pour soutenir la croissance en Algérie.

La Banque d’Algérie veut encourager l’investissement productif en Algérie

En effet, le CMC prévoit une augmentation significative des crédits à l’économie, déjà en progression de 7,6 % en 2006 par rapport à 2005. Lors d’une réunion tenue jeudi dernier, le Conseil a situé ses prévisions de croissance des crédits à l’économie dans une fourchette oscillant entre 14 et 15 % durant l’exercice en cours. Outre cet objectif lié aux activités économiques et à la vie des entreprises en particulier, le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) de la Banque d’Algérie vise également, pour l’année en cours, un taux de croissance monétaire situé dans la fourchette de 17,5 - 18,5 %, tout en veillant à la stabilité interne et externe de la monnaie nationale et en phase avec l’objectif d’inflation de 3% sur le moyen terme. Cependant, afin de garantir une conduite prudente de la politique monétaire, notamment en termes de gestion des excès de liquidités sur le marché monétaire, le CMC dit veiller à ce que ces perspectives macro-financières encourageantes pour l’année 2007 soient accompagnées d’une gestion prudente des excès de liquidités, tout en assurant des financements bancaires appropriés pour les investissements productifs.

"La disponibilité et la stabilité des ressources prêtables assurent les conditions d’une intermédiation bancaire de qualité dans l’allocation de l’épargne interne au profit de la croissance de l’économie nationale, en contexte de sécurité financière extérieure renforcée", lit-on dans le communiqué du CMC. Cette insistance sur l’importance d’une conduite prudente de la politique monétaire est relevée, encore une fois, par le CMC au moment où la situation financière de l’Algérie était marquée, en 2006, par un excès de liquidités bancaires. Mais si ces surplus de liquidités n’ont pas été accompagnés d’effets inflationnistes, c’est grâce à la politique monétaire menée par la Banque d’Algérie pour résorber ces excédents, explique-t-on. En effet, la liquidité bancaire avait atteint 1 146,9 milliards de dinars à fin décembre 2006 contre 732 milliards de dinars une année auparavant, soit une augmentation considérable de 415 milliards de dinars. Ce sont les dépôts des entreprises d’hydrocarbures, évalués à 730 milliards de DA à fin 2006, qui ont pleinement alimenté cet excès de liquidités du système bancaire, observe-t-on.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb