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La Banque d’Algérie recule sur le crédit documentaire

mercredi 16 février 2011, par Rédaction

La Banque d’Algérie revient sur sa décision de limiter le différé de paiement à 60 jours maximum dans le cadre du crédit documentaire.

La Banque d’Algérie recule sur le crédit documentaire.

L’obligation est assouplie par la Banque d’Algérie en faveur des PME de production et des importateurs de produits essentiels qui pourront payer au-delà de 60 jours. Le 9 décembre 2010, le directeur général des changes de la Banque d’Algérie avait instruit, à titre individuel, les P-dg des banques et établissements financiers de prendre toutes les dispositions pour réduire la dette extérieure à court terme. Il s’agissait de ramener l’encours, à la fin décembre 2010, de cette dette qui croit « à un rythme non souhaitable » au volume de la fin décembre 2009. En ce sens, les banques ont été soumises à l’obligation de limiter les différés de paiement, dans le cadre du crédit documentaire, à 60 jours maximum. Sachant que la banque de l’importateur est tenue systématiquement de payer la banque du fournisseur. En d’autres termes, les différés de paiement qui constituent une part importante de la dette extérieure à court terme ne devaient plus dépasser les 60 jours maximum. Cette mesure est entrée en vigueur dès le début janvier 2011.

Or, le 13 février 2011, soit 3 mois plus tard, le même directeur des changes avait adressé des correspondances individuelles aux P-dg des banques qui révèlent le changement de cap de la Banque d’Algérie. A contrario du ton ferme de la correspondance du 9 décembre 2010, celle du 13 février est formulée de manière plus ambiguë, plus souple. Ainsi, il y est précisé que « le dispositif mis en place par l’article 69 de la loi de finances complémentaire pour 2009 ne fait aucune discrimination entre les différents types de crédit documentaire en tant que mode de règlement des opérations de commerce international ». Seulement, « il appartient à l’opérateur économique, en concertation avec sa banque domiciliataire, de choisir le type de crédit documentaire le plus approprié et le plus adapté à ses capacités financières et à la nature de l’opération », écrit ce responsable de la Banque d’Algérie.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie