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La Banque d’Algérie s’exprime sur les règles comptables

vendredi 21 mars 2008, par Samir

Le gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Laksaci a rappellé l’importance pour les banques algériennes d’adopter les nouvelles règles comptables.

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohammed Laksaci.

Mohamed Laksaci, le gouverneur de la Banque d’Algérie, a déclaré lors de l’ouverture des travaux du séminaire sur la globalisation et ses retombées sur les pays de la région du Maghreb, organisé mardi conjointement par l’Institut international de la finance (IIF) et la Banque d’Algérie, que "La prudence budgétaire de l’Algérie s’est manifestée notamment à travers l’importante accumulation d’épargne budgétaire dans le fonds de régulation des recettes, en dépit de l’accroissement des dépenses publiques d’équipements inhérentes à la mise en œuvre de l’important programme d’investissement public et de désendettement extérieur anticipé". Il n’a pas manqué dans ce sens de mettre en valeur la poursuite des politiques budgétaires et monétaires prudentes dans un contexte marqué, dit-il, par une liquidité croissante inhérente principalement à l’accroissement des recettes d’exportations d’hydrocarbures. Elle a permis de contenir, a-t-il ajouté, l’inflation à un niveau inférieur à 3% en moyenne sur les cinq dernières années, en deçà de l’objectif de 3 % affiché pour le moyen terme.

« Le taux de 3,5 % enregistré en 2007 traduit essentiellement la forte poussée des prix à l’importation des produits alimentaires », a-t-il expliqué cette légère hausse. C’est ainsi que l’excès de l’épargne sur l’investissement s’est progressivement renforcé, dit-il, pour atteindre un ratio de près de 25 % en 2006 (22 % en 2007) contre 13 % en 2004. L’amélioration de l’intermédiation financière, qui est le support essentiel d’une croissance économique et durable, repose, explique le gouverneur de la Banque d’Algérie, sur un programme de réformes structurelles exhaustif qui concerne, dit-il, l’ensemble des segments du système financier. Concernant l’aspect des reformes bancaires, M. Laksaci a insisté particulièrement sur la mise en œuvre d’une nouvelle réglementation aux standards internationaux dans divers domaines de l’activité bancaire et couvrant plus particulièrement les principes de Bâle. A propos des conditions d’agréments de banques depuis la loi de 2003, le gouverneur de la Banque d’Algérie a fait savoir qu’à la fin de l’année 2007, le secteur bancaire algérien se compose de 26 institutions dont 6 banques publiques, 13 banques privées et 6 établissements financiers ainsi qu’une banque en cours de restructuration.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Horizons