La LFC 2009 et le secteur de l’automobile en Algérie

Le marché automobile connaîtra de véritables changements où seuls les professionnels qui ont déjà investi ou ceux qui ont les ren Algérie eins solides pourront s’adapter à la nouvelle réglementation qui se met en place. Ces mesures viennent frapper de plein fouet les opérateurs qui pensaient que le marché était acquis. Chez certains concessionnaires, la nouvelle loi est bien accueillie, on déplore juste la suppression du crédit automobile. Pour eux, la loi est plutôt un coup de balai pour le premier venu qu’on a laissé pratiquer l’activité du commerce automobile en Algérie. D’autres nous annoncent que toutes ces mesures visent à réguler les prix du marché, qui semble anachronique, avec ceux pratiqués ailleurs.

Avec un rapport et un équipement équivalents de ceux qui se commercialisent en Algérie, les prix sont plus élevés en Algérie. En effet, après avoir institué une taxe en juin 2008, le marché n’a pas connu de recul étant donné que celle-ci est soutenue à hauteur de 50 % par la majorité des concessionnaires. Le marché n’a commencé à enregistrer une première baisse que lorsque la banque a été sommée de revoir les conditions d’octroi de crédit : en dépit des rabais, le marché a résisté à coups de rabais allant jusqu’à 120 000 DA, voire plus. La nouvelle loi de finances complémentaire vient confirmer la suspension définitive du crédit automobile qui va probablement pousser les concessionnaires à faire des crédits ou à consentir des rabais pour attirer la clientèle.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant