La gouvernance des banques en Algérie en débat

L’amélioration de la gouvernance des banques a été l’une des principales recommandations des participants à l’atelier consacré avant-hier aux banques en Algérie, en présence du ministre des Finances, M. Karim Djoudi. Une recommandation qui constitue, selon un communiqué du ministère, un « axe essentiel » des réformes qui touchent le secteur. A l’issue de cette réunion, M. Djoudi a demandé à ce que l’ensemble des mesures et actions préconisées fassent l’objet « d’une feuille de route avec identification précise des parties qui en ont la charge et d’un calendrier défini », a indiqué le même communiqué. Les conclusions, adoptées à l’issue de cet atelier, ont appelé à ce que les réformes engagées devraient conduire à « la consolidation des organes d’administration et de directions des banques algériennes », a précisé le communiqué. Les professionnels du secteur bancaire, ayant pris part à cet atelier tenu à Alger, ont également recommandé « la mise en place des instruments essentiels qu’exige la bonne gouvernance d’entreprises, notamment en ce qui concerne l’éthique, la sécurité bancaire et l’extension des réseaux ».

Ils ont, également, jugé nécessaire de valoriser les ressources humaines considérées comme « volet prioritaire visant l’optimisation des compétences, le renforcement des formations et le développement des cadres de stimulation et de fidélisation du personnel bancaire et financier en Algérie », a encore indiqué le ministère dans son communiqué. S’agissant du volet relatif aux crédits, il a été recommandé l’amélioration des capacités d’engagement et d’expansion des crédits en visant, notamment, l’intensification des financements des entreprises, l’utilisation optimale des ressources d’épargne et le financement des grands projets. A propos du système de paiement, les conclusions adoptées dans ce cadre ont appelé à « la modernisation des paiements et l’élargissement de la sphère des paiements électroniques et scripturaux exigeant la rénovation des procédures des supports et des canaux de traitement et de contrôle des opérations », a-t-on ajouté. Les acteurs bancaires algériens ont, par ailleurs, noté que l’avancement du nouveau système de paiement en Algérie et la mise en place de plate-forme de traitement électronique de traitement des opérations bancaires « permet, dès à présent, de développer la bancarisation des opérateurs et des ménages ».

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran