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La privatisation d’Algérie Télécom de nouveau reportée

mardi 14 octobre 2008, par Rédaction

Le projet de privatisation d’Algérie Télécom doit être reporté encore pour deux à trois ans selon Moussa Benhamadi le P-DG d’Algérie Télécom.

La privatisation d’Algérie Télécom en question.

« Les responsables connaissent l’intérêt stratégique du secteur des télécommunications », a avancé l’invité de la Radio Chaîne I, en interpellant, à l’occasion, le gouvernement algérien « à ne pas ouvrir le capital de l’entreprise qu’après lui avoir permis de met-tre en œuvre sa stratégie de développement à court et moyen terme et être du même rang des entreprises étrangères opérant au niveau régional et international ». La stratégie, en question, nécessitera entre deux à trois ans, a précisé le P-DG d’Algérie Télécom. En voulant offrir un service répondant aux normes internationales, Moussa Benhamadi expliquera que ce qui est attendu du futur partenaire suite à l’ouverture du capital est un transfert technologique et une introduction de nouvelles méthodes de management. En mettant en avant les moyens humains et matériels du groupe, le responsable insistera pour dire que « le groupe n’est pas en faillite ». Malgré les importantes créances détenues sur ses clients, estimées à 70 milliards de dinars, le groupe dispose de capacités pour développer ses services et pouvoir concurrencer des opérateurs étrangers de renom.

Actuellement, Algérie Télécom trouve des difficultés notamment en terme d’utilisation des infrastructures de base qui n’est que de 60 %, regrettera ce responsable. Il mentionnera, à cet effet, l’objectif d’augmenter ce taux et d’introduire les nouvelles technologies. « Les difficultés financières ne constituent pas un frein pour développer et introduire les nouvelles technologies pour améliorer la qualité de service ». Il souhaite, par contre, « une aide de l’Etat pour pouvoir réaliser de nouveaux réseaux de téléphone fixe au niveau des régions isolées ». Car, selon lui, la rentabilité de cet investissement est faible. Pour leur part, les entreprises chargées d’installer les câbles devront, dans quelques temps, répondre à des critères mentionnés dans un nouveau cahier des charges qui est en cours d’élaboration. Tout en permettant de sélectionner les entreprises réalisatrices, ceci permettra d’assurer une meilleure qualité de service aux clients. L’une des nouvelles conditions, expliquera Benhamadi, est l’introduction des nouvelles technologies. Il est question de remplacer les câbles téléphoniques en acier par d’autres en fibre optique. Ce qui permettra à Algérie Télécom de réduire le vol des câbles et baisser les pertes évaluées annuellement à 30 milliards de centimes.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie