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La privatisation du Crédit populaire d’Algérie dans sa phase finale

dimanche 29 juillet 2007, par Samir

Le processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie entre dans sa phase finale selon un cadre proche du dossier.

Crédit populaire d’Algérie

Les banques, particulièrement françaises, au nombre de quatre (Société Générale, BNP-Paribas, Banques populaires et Crédit agricole) se livrent une guerre sans merci par médias interposés, d’autant qu’elles se donnent pour favorites pour la reprise de 51% du capital de la banque Crédit populaire d’Algérie (CPA). Il est vrai que, ces derniers temps, des informations circulent via certains canaux médiatiques écartant d’office l’Espagnole Santander laquelle, selon eux, a laissé savoir qu’elle ne compte pas développer la banque de détail en Algérie, lui préférant d’autres marchés. Aussi, un haut responsable d’une banque française a récemment affirmé que "les Américains de Citibank ne vont pas venir en Algérie pour développer la banque de détail", conseillant au passage aux Algériens d’être réalistes. S’étant proclamés favoris, les représentants des banques françaises ne s’arrêtent pas là.

Chacun annonce, à tour de rôle, qu’il dispose des plus grandes chances de remporter la course. Il y a moins d’une semaine, le Crédit agricole, qui n’est pas encore présent en Algérie, annonçait qu’il serait prêt à signer un gros chèque pour s’emparer du Crédit populaire d’Algérie (CPA) et devancer par-là même les trois banques françaises déjà installées sur le marché. Certains observateurs sont même allés à dire que le gouvernement pourrait être tenté par l’option Crédit Agricole pour des raisons historiques. "La Société Générale a refusé de reprendre de gré à gré le CPA en 2002 sous prétexte des attentats du 11 septembre 2001. Et BNP-Paribas a pratiquement boudé le pays durant les années où la situation financière était au rouge", confie un banquier plutôt critique sur l’action des deux géants français. Des arguments balayés par les deux banques qui, au contraire, rappellent la réalité de leurs grands projets de développement. Présent en Algérie à travers Natixis, le groupe Banques Populaires reste, lui, discret sur ses ambitions algériennes. Récemment, Natixis, jusque-là banque corporate, a décidé de se développer dans la banque de détail avec l’ouverture d’une dizaine d’agences bancaires chaque année durant les trois prochaines années.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb